Monday, December 29, 2008

Miam miam, je suis un bébé!

Je ne sais pas pour vous, mais les masques de nourriture, les moustaches de lait, les bavouillis de carotte, bref tout barbouillage de visage (ou plus) à l'aide d'aliments plus ou moins goûteux, tout cela m'insupporte passablement.


Je déteste l'image des bébés pataugeant des deux mains dans leur assiette, se maquillant allègrement de purée jusqu'aux cheveux ou aux oreilles, repeignant la cuisine du sol au plafond... non vraiment, je n'aime pas.

Pourtant, je sais qu'il est sain de laisser les enfants découvrir leur environnement, faire connaissance avec la nourriture "solide", mais j'ai beau faire, ça me stresse quand mes loulous attrapent la cuiller à pleine main et secouent le tout, ou balancent des coups de poing dans leur gamelle.



Bébé a bientôt 8 mois et comme je pouvais m'en douter, il prend le même chemin que son frère (PetitSim) et attend... je ne sais pas quoi en fait, certainement l'âge de manger des frites.

Donc il attend d'être plus grand pour faire connaissance avec la gastronomie et les talents de cuisinière de sa mère.

Dans un sens, ça m'arrange... les purées, c'est un peu gonflant, à faire et à donner... Cependant, chacune sait que le mythe de la mère nourricière met une pression incroyable quand il s'agit de "diversifier" l'alimentation de bébé.

Pour résumer, bébé ne veut rien d'autre que le bon lait de maman, maman est fière, mais pas complètement à l'aise avec tout cela.

Car si bébé mangeait quelques purées et compotes, ça me permettrait de m'absenter plus d'1h30 l'esprit tranquille, ça me laisserait aussi l'espoir que bébé, le ventre bien rempli, dorme à nouveau d'une traite du soir au matin. Tant pis...



Donc, bébé n'est pas tenté, mais je reviens à la charge, de temps à autre.

Bébé n'aime pas la purée à la cuiller, soit... Essayons au bout de mon doigt... ça marche à peine mieux, mais pas tant que ça.

Bébé n'aime pas les légumes, essayons les fruits... sans plus de succès.

Essayons de faire diversion... ha! ha! ha! bébé ne se laisse pas gruger!



Bon... à court d'arguments, j'ai cédé...

J'ai autorisé bébé à patouiller...

Je lui ai donné...

un banane...

entière

(pelée tout de même)



Bébé en a fait de la purée mieux que je ne l'aurais fait moi-même, en un temps record.

Je ne sais pas si je vais pouvoir récupérer ses vêtements.

J'ai pu laver la chaise haute de haut en bas, de bas en haut.

J'ai récuré la cuisine.

Je me suis changée.



Je ne suis pas sûre que bébé ait avalé plus de 10g de banane.




PS: aujourd'hui, nouvel essai, mais avec du fenouil, c'est largement moins salissant ;)

Friday, December 19, 2008

Petits mots (my tailor is not rich)

Allô le monde, est-ce que tout va bien?

Oui, nous allons bien. Sous les frimas helvétiques, sous la neige de décembre, nous allons bien.
Merci à mes fidèles lecteurs de passer encore sous mes arcades à l'occasion, c'est vraiment sympa.


Tintin s'éclate à l'école, son enseignante est définitivement adorable, douce et patiente, mais les vacances sont bienvenues, reconnaissons-le.

Bébé grandit, grandit, grandit. Bouge, bouge, bouge... mais point encore de 4-pattes à l'horizon (profitons! profitons!).

Et PetitSim qui fêtera bientôt ses 4 ans parle de plus en plus, de plus en plus vite aussi.

J'hésite tout de même à écrire "de mieux en mieux", car malgré les séances d'orthophonie suivies assidûment depuis 3 mois, les habitudes sont bien ancrées et les étonnantes stratégies de prononciation de mon garçon vivent encore une belle vie dans ses histoires.
Tout de même, il y a du mieux, quand mon loulou prend son temps. Le travaille s'annonce long, mais les progrès sont là.

Mais il a tant et tant à dire qu'il accélère le débit. La grammaire est correcte, il maîtrise bien des subtilités de notre belle langue, mais il prend parfois de tels raccourcis qu'il faut être sa maman ou mieux, son grand-frère, pour décrypter son alignement de syllabes.



4 ans, c'est cette belle période durant laquelle le vocabulaire de l'enfant s'enrichit de manière étonnante. De vrais aspirateurs à mots ces petiots!
Et quand ça ressort, il y a parfois des perles.

C'est ainsi que j'ai mis quelques minutes à comprendre que le "dinocus" que PetitSim mettait en scène dans une histoire paléontologique n'était autre qu'un bon gros "diplodocus".

Un autre jour, mon loulou est resté très circonspect et intrigué quand j'ai dû lui expliquer que "non, un poulain n'est pas un papa-poule... mais un bébé cheval".

Et son mot "fétiche" actuel: "extrêmement" devient dans sa petite bouche , un "e'hèment" absolument charmant.
Pour vous donner une idée: "J'ai extrêmement faim" se dit "H'ai e'hèment 'haim" en petitsimois... Tout un univers!

La mémoire me fait défaut, mais il y en a d'autres, de mémorables, pour qui n'aurait pas le cerveau en emmental (je ne dis pas "en gruyère" car si vous étiez helvète, vous sauriez que le gruyère n'a pas de trou!!!)


Et puis, à 4 ans, on a l'âge des déductions, des enchaînements... de la logique quoi.

L'autre jour, PetitSim me déclare subitement:

"Grand-Papa et Grand-Maman sont riches!"


Tout de suite, j'imagine des scénarios... beau-papa a montré à mon enfant son trésor caché, il lui a parlé de ses comptes aux Bahamas ou de son testament, belle-maman possède des bijoux, une propriété, que sais-je encore?
Mais rien de tout cela, je le sais...

"Non mon petit, Grand-Papa et Grand-Maman ne sont pas très riches..."

"Ah bon, ils ne sont pas riches?"

"Non, pas vraiment, non."

"Mais alors, pourquoi ont-ils un chien??????????????"


Là, j'ai dû expliquer pendant de longues minutes que, pour d'autres que nous, avoir un chien n'était pas synonyme de richesse.

Par contre, pour notre famille, le deal tient toujours... Nous aurons un chien quand nous aurons 2 filles au pair pour s'occuper des enfants, que la taille de notre jardin dépassera les 40m2, que nous n'aurons plus besoin de travailler, que je n'aurai plus besoin de faire le ménage (et donc ramasser les poils des animaux), quand je n'aurai plus rien d'autre à faire de mes journées à part de longues promenades dans la campagne. Alors oui, incontestablement, ce jour-là, nous serons riches!


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Thursday, November 06, 2008

Le coup du 6

Il paraît que dans un autre temps, je tenais un blog.
Je ne trouve aucune excuse à mon silence, ce n'est pas comme si j'avais 3 enfants en bas âge et un job de femme au foyer à plein temps, plus les extras, n'est-ce pas?

Etant donné que je n'ai plus le temps de lire et encore moins de commenter même mes blogs préférés, je ne me fais pas d'illusion sur la densité de mon lectorat, mais prise d'une envie subite, je redonne un petit souffle de vie à ce journal.

En vérité, c'est de Paris que vient "l'injonction" de publier, par un de ces fameux tags qui comble un vide d'inspiration.

Voici donc ma liste de six inédits sans importance que vous ignorez (ou non) de moi.

- Du banal:
Je suis une quiche en anglais, malgré plusieurs années d'études, des cours de perfectionnement, des cours privés de conversation. J'ai tout de même obtenu le "first certificate", à l'époque où il était facile à obtenir...

- De l'inquiétant (mais pas trop):
Je suis, de loin, la vie de mes ex... Une ou deux fois par an, je recherche dans l'annuaire, sur internet si je trouve une information sur l'un d'eux Je suis même tentée, pour un en particulier, de reprendre contact... pour savoir ce qu'il est devenu.

- Du croustillant (vous y avez cru?) :
En même temps, mes ex ne sont pas si nombreux... Deux qui ont compté, quelques flirts innocents, même pas d'aventure d'un soir dans mon histoire.

- Du lourd (au sens propre ou figuré?)
Je souffre parfois d'hyperphagie. L'hyperphagie, c'est le nouveau truc "à la mode" du monde des troubles compulsifs alimentaires (dites TCA, c'est plus classe). C'est de la boulimie non vomitive, un trouble qui fait manger au-delà de sa faim plus ou moins régulièrement, par crises.
Je suis presque fière de souffrir d'un truc si "moderne"... Mais je vous rassure, je ne suis pas très gravement atteinte et je me soigne (merci Monsieur Zermati).

- Du marrant (ou carrément rédhibitoire):
Je dors en pyjama (mais GrandNi dort en caleçon, ça rattrape?).

- De l'inavouable:
Je n'ai jamais réussi à regarder la série "Friends".



Nous voilà bien avancés, n'est-ce pas???

Je ne tague point six internautes, je ne voudrais pas faire fuir les six prochains lecteurs égarés.


Thursday, September 25, 2008

Pas de pitié pour la "fâmofoyé"

Il arrive que GrandNi ait congé, mais les enfants non.

Dans ces cas-là, GrandNi en profite en général pour s'échapper (ben oui, moi je n'en fiche pas une rame, il faut bien qu'il prenne son bol d'air ce pauvre homme!).


L'autre matin, comme bébé dormait encore (après son réveil de 6h00, évidemment), j'ai réussi à ce que l'homme emmène Tintin à l'école en partant pour son grand périple vers les chamois (il ne réussit pas à se lever avant l'aube le pauvre chéri).
Ensuite, il s'est échappé vers la montagne et pensait revenir pour le déjeuner.


Le matin s'est donc déroulé normalement. Je n'ai pas attendu le retour de l'homme, j'ai déjeuné avec mes loupiots, même si la présence potentielle du mâle m'a fait cuisiner un truc beaucoup trop contraignant, la moitié de ma matinée y est passée.


A 13h05, bébé n'en pouvait plus et avait grandement besoin d'une sieste. GrandNi n'était pas de retour, je n'avais d'autre choix que de faire patienter l'enfant jusqu'au départ vers l'école à 13h30... et ça m'arrive suffisamment souvent pour savoir que c'est vraiment pénible. Bref, passons.

A 13h25, lavage de dents, petit pipi des plus grands, chaussures, manteaux. Bébé hurlant, j'attache 1 puis 2 enfants dans la voiture (Tintin s'attache seul, yesss) et départ.


J'avais fait 50 mètres quand je me suis retrouvée nez à nez avec la voiture de GrandNi (grrr...).

Il s'arrête, baisse sa vitre et me lance:

- Mais où vas-tu? (re-grrrrr....)

Vous imaginez? il avait presque déjà oublié que son aîné allait à l'école. Quant à la garderie de PetitSim, il sait à peine qu'elle existe.
(Ce que j'aime aussi, c'est quand il me demande pour la 247ème fois, les horaires de l'école... il ne se fait pas au "temps d'accueil")


Bref, j'ai emmené mon petit monde, bébé s'est endormi dans la voiture et je l'ai déposé dans son berceau à mon retour, comme d'habitude.

Dans l'après-midi, GrandNi a rempli son rôle de chef de famille en passant la tondeuse.



A 15h40, je commence à songer à me préparer pour aller récupérer mes troupes et plutôt que de rester à la maison avec bébé, GrandNi se propose de m'accompagner "puisqu'il ne sait pas où se trouve la garderie de PetitSim".

Il faut préciser que la garderie que fréquente PetitSim est adjacente à la petite école que fréquentait Tintin l'an dernier, mais cette année, il a changé et sa classe est maintenant dans le bâtiment des grands, à 200m environ (en montée ;)). A noter aussi que GrandNi ne connaît l'emplacement de l'école de Tintin que depuis 1 semaine...


Bref, à 15h45, nous partons pour notre périple.
La route n'est pas trop encombrée (rapport à notre situation géographique, toute proche de l'école internationale qui termine ses cours à 15h30)

15h50, je me parque à mi-distance de l'école et de la garderie.

15h53, nous débarquons à la garderie pour récupérer PetitSim. Mon loulou s'étouffe de fierté de voir son papa qui vient le chercher.

15h58, nous empruntons le chemin qui traverse le parc et qui nous permet d'arriver directement sur le préau de l'école de Tintin.

16h00, la cloche sonne

16h05, Tintin sort et se jette dans les bras du père.
Entre temps, nous tapons un peu la causette avec une maman avec laquelle j'ai sympathisé.

16h10, nous rejoignons la voiture. Les enfants sont hystériques et font n'importe quoi sur le (court) chemin, GrandNi s'essouffle à essayer de les contenir.

16h13, tout le monde est installé, je démarre pour rentrer à la maison.



GrandNi:

- Pfffiou, quelle galère tout ça! Il faut vraiment avoir la motivation!


(je t'en donnerai, moi, de la motivation!!!)

Saturday, September 20, 2008

La couleur des couches lavables

Pfffiou, presque 3 semaines sans écrire un seul mot... Serais-je occupée ailleurs?
Peut-être, mais où?

Sur le chemin de l'école par exemple...
4 fois par jour, 4 jours par semaine

Entre deux trajets...
une lessive, une vaisselle, de nombreuses tétées, des câlins à PetitSim
une sieste parfois.

Je ne suis pas wonderwoman...
pourtant j'ai eu la prétention de vouloir m'occuper de 3 enfants
j'assume, j'assume... mais je blogue peu, évidemment.

Loin d'être inactive...
je tiens mon rôle, je tiens ma maison
je tente aussi de (re)prendre soin de moi, reprendre forme humaine, perdre les formes de la mère


Et en frottant les vêtements souillés de mon dernier-né, profitant de l'instant, mon esprit s'active. Tirons parti de chaque instant, n'est-ce pas?

Oui, mon bébé si parfait souille ses vêtements. Pamprout, je vous hais, votre étanchéité n'est qu'un mythe éculé.
Oui, je frotte, je frotte, je frotte. J'aime le jaune, mais il est parfois inélégant.
Devant le temps passé à frotter, l'effort demandé (c'était une semaine particulièrement "riche"), mon esprit s'est posé la question:
Mais quelle est donc la couleur des couches lavables?


Femmes qui frottez courageusement de vos blanches mains, des couches lavables, recevez toute mon admiration.


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Tuesday, September 02, 2008

On fait la course?

Sachez que je suis devenue plus rapide que mon ombre pour attacher/détacher 3 loulous dans la voiture, selon 3, voire 4 systèmes d'attaches différents.


8 fois par jour, 4 jours par semaine, j'attache et je détache tout le monde... au gré des trajets jusqu'à l'école.

Pour rappel, l'école est trop éloignée, je dois m'y rendre en voiture.

Tintin ne veut pas encore entrer seul dans l'école, donc nous l'accompagnons en groupe. Nous l'attendons tous en coeur dans le préau.



Et hop, je plante bébé dans la coque.

Et zou, j'attache la coque (mais pas toujours, heureusement, à présent je la laisse souvent installée dans la voiture)

Je contourne la voiture.

Et plop, je sangle PetitSim.

Et clic, je termine avec Tintin en l'aidant à clipper sa ceinture.

Ca me prend quoi? 30 secondes? 2 minutes? 5 minutes?

Ca dépend des jours, des circonstances, est-ce que PetitSim porte une veste, est-ce que Tintin a emmené son immense doudou? est-ce que la ceinture qui tient la coque a été détachée par inadvertance? est-ce que bébé pleure ou dort? est-ce que PetitSim a emporté 3 tonnes de jouets? Est-ce que je n'aurais pas oublié mon sac???



Alors j'ai trouvé un truc pour aller plus vite. Un truc magique. Vieux comme le monde. Bête comme chou:

"Le premier attaché a gagné!!!"


A présent, je ne me bats plus pour faire asseoir PetitSim, Tintin est des plus coopératifs et je gagne un temps fou (que je consacre ensuite à consoler PetitSim qui est souvent battu par Tintin ;)).



Depuis, j'avoue que j'use souvent du truc, applicable à des situations les plus diverses:

- le premier arrivé dans sa chambre a gagné
- le premier à table
- le premier qui s'est lavé les dents
- le premier habillé
- le premier en pyjama
- ...


vous voyez, c'est déclinable à l'infini ;). (sauf qu'à 5 ans, Tintin commence à ne plus se laisser prendre au jeu)




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Saturday, August 30, 2008

Bébé n'en fait qu'à sa tête

Non mais, celui-ci, il va me faire tourner chèvre!
Déjà dans mon ventre, il m'a montré sa détermination. Et hop que je reste en siège pour bien faire flipper maman, et hop que j'arrive avec une semaine de retard, parce que JE veux choisir mon jour.
Bon, c'est vrai qu'ensuite, il a su charmer son monde ce loulou.

N'empêche que je lui ai acheté une bien belle écharpe de portage, toute rouge, toute belle comme je la voulais. J'étais bien décidée, bébé serait porté un point c'est tout.
Mais bébé en avait décidé autrement.

Bon déjà, quand on est novice, équipée de deux mains gauches, installer un nouveau-né dans l'écharpe n'est pas tout à fait aussi évident que prévu... quoi que j'avais des souvenirs plus faciles pour PetitSim.
Bébé lui, avait décidé de ne pas coopérer. Une seule bonne expérience durant ses deux premiers mois. Sinon, c'était pleurs et cris, agitation et tentatives de se libérer de cette étreinte. Aussi petit qu'il était, bébé enrageait dans ce bout de tissu.
Après son 2ème mois, j'ai réussi à l'installer sans cri à 3 reprises seulement... mais mon bonhomme n'était pas à l'aise, se cambrait et souvent régurgitait sur mon T-shirt, pour s'endormir ensuite, le nez dans le lait caillé (pauvre loulou).
Du coup, j'avais laissé tomber l'écharpe, j'usais abondamment de la poussette (super pratique pour faire les courses...).

Puis, il y a deux semaines, à l'occasion d'une balade dominicale avec visite du vivarium (assez incompatible avec la poussette), j'ai décidé de ressortir mon vieux baby-bjorn, oublié depuis 5 ans (je m'étonne même de ne pas l'avoir donné).
J'ai installé bébé face au monde, et le miracle a eu lieu. Mon loulou s'est royaumé!
Moi j'ai crevé de mal aux épaules dès la première seconde, et pourtant bébé ne pèse que 6kg.
J'ai retenté à 2 reprises avec toujours autant de succès (et même une fois installé face à moi!!!).

Bébé m'avait-il (con)vaincue?
Ouarf, c'est bien mal me connaître!

On va dire que je suis la reine du compromis. Ne voulant pas renouveler l'expérience des épaules démontées, j'ai proposé à bébé d'accepter l'écharpe... face au monde, puisque c'est cela qui lui plaît.
Bingo!
Bébé adore, même si je le trouve bien jeune pour l'installer face au monde et si les bienfaits de l'écharpe ne sont pas préservés.
Je ne désespère pas de le reprendre face à moi quand il aura enfin compris que ça peut être chouette aussi.

N'empêche que je crains que bébé ne mérite le même surnom que Tintin: "Idéfix"!!!


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Thursday, August 28, 2008

Pensées pour une puce

L'injustice crasse de la vie et de la mort.
2 ans 1/2 de bonheur pour une vie entière de tristesse.
Une petite puce au nom plus doux qu'un rayon de soleil.
Une princesse...

A jamais dans le coeur de ceux qui t'aiment.


Et je serre virtuellement dans mes bras ta maman, ton papa et tes deux frères.




Désolée, pas trop le coeur de poster en ce moment...

Tuesday, August 19, 2008

La dernière fois

Nostalgie... une belle grosse crise...

quand j'ai utilisé la dernière couche du paquet "newborn"... petites couches pour nouveau-né entre 2,5 et 5kg,

quand le petit body en taille naissance a rejoint le tiroir encore vide "spécial vêtements trop petits",

à chaque fois que je plie pour la dernière fois les vêtements de bébé devenus trop justes,

etc...


La nostalgie est d'autant plus forte que je fais ces gestes pour la dernière fois, définitivement. Cette petite salopette portée par chacun de mes garçons, et bien jamais plus je ne la verrai sur un de mes bébés.
Chaque vêtement, chaque matériel devenu "inutile" sera donné... quand j'aurai fait le tri, quand je serai prête.

Une amie est devenue maman d'un petit garçon le 2 juillet dernier... j'avais prévu de lui envoyer les vêtements de mes loulous pour que son petit en profite, mais je ne peux pas, pas encore. Et quel excuse pourrais-je trouver pour signaler que je prête, mais ne donne pas? J'ai encore besoin de toucher, sentir, admirer cet ensemble, ce pyjama, ce bonnet, ...

On dit que l'on sait lorsque l'on a "atteint" le nombre d'enfants idéal. Je sais que c'est maintenant mon cas, mais cela ne m'empêche pas de ressentir ce pincement lorsque je sais que je vis "une dernière fois"... une parmi tant d'autres, et pourtant...



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Saturday, August 16, 2008

Mamzelle ma nièce

Mamzelle ma nièce a presque 14 ans et sa maman me l'a envoyée en vacances:
"Oh, ainsi elle pourra t'aider!"

Bah, je n'ai pas le coeur d'avouer à sa maman qu'elle ne m'a pas filé un immense coup de main. Mais n'empêche que la miss m'a fait passer une bien bonne semaine.

Forcément, vous prenez une maman de 3 petits loupiots de 3 mois à 5 ans... et bien par définition, c'est une maman fatiguée. Et il y a deux sortes de mamans fatiguées.

D'une part, les mamans que la fatigue booste, celles qui emmènent leur progéniture au parc par n'importe quel temps, qui vont inventer mille et une activités... parce que c'est finalement plus reposant de vadrouiller avec les loulous plutôt que de gérer leurs jeux à la maison.

D'autre part, vous avez les mamans que la fatigue rend lymphatiques. Celles qui ne rechignent pas à mettre un DVD de temps à autre (genre une fois par jour au minimum...), qui envoient leurs loulous jouer dans le jardin plutôt que de les emmener à la plage et qui sont bien contentes que leurs petiots jouent ensemble et ne les sollicitent pas trop.

J'avoue, en ce moment, je suis de cette dernière catégorie. Je savoure les siestes de mes deux derniers garçons. Je suis prête à attaquer quiconque voudra réveiller mon petit bébé, même 1mn avant son réveil naturel. Pleine d'entrain au lever, je déchante dès 10h00, je ne peux plus me traîner à peine le repas terminé et mon homme me retrouve affalée sur le canapé à 19h00 (avec bébé pendu au nichon, tout de même).
Et bien dans ce contexte-là, l'initiative de ma soeur a été une bénédiction. Parce que la miss, je n'allais pas la laisser passer sa semaine devant la télé, donc je me suis bougée!!!

Entre la pâtisserie pour occuper les après-midis pluvieux, les pique-niques avec les copines, la visite au zoo, etc., nous avons été actives tous les jours... ce qui me ressemble bien peu.
Et contre toute attente, l'activité entraîne l'activité. Je me retrouve pleine d'énergie, je me sens super bien.
Et même si la miss était en mode VACANCES, je pouvais facilement la laisser en présence de mes loulous pour me consacrer à quelques activités (ménagères essentiellement) que je délaisse trop souvent en ce moment (parce que vous trouvez fun de passer 1h tous les 3 jours à détacher les affaires de votre petit bébé qui fait des cacas mutants???).
Elle n'avait pas son pareil pour occuper le fameux petit bébé et le faire patienter pendant que j'étais occupée dans ma maison.
Les grands? bon, faut avouer que ce n'était pas trop trop son truc, mais après quelques jours, elle a pris quelques initiatives que j'ai bien appréciée.

Bref, que du bon, que du bon, je suis complètement boostée. Pourvu que ça dure!
Et comme en prime, la miss est chou, sympa et que c'est ma nièce tout de même, ce fut une bien bonne semaine.


Alors si vous aussi vous avez une nièce, une cousinette, une filleule, une voisine ou la fille d'une amie à inviter, laissez-vous envahir et appréciez!!!!!!!!!!!!!!!!!!!! (peut-être même que la vôtre préparera le cacao des grands et leur donnera le bain)



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Thursday, July 24, 2008

Encore une histoire de campagne... (glauque)

OK, vous le savez tous, je vis à la campagne. Mais pas tant que ça finalement, car même si notre maison est située dans la verdure à la limite de l'agglomération, notre petite ville compte tout de même près de 13'000 habitants.
Mais quand on vit à proximité d'une grande ville suisse, la moindre banlieue prend des allures campagnardes.
Et parfois, vivre à la campagne, c'est flippant.


Je l'ai constaté lors du fameux incendie qui a frappé notre vis-à-vis tout récemment. Quand j'ai rappelé les pompiers, 10mn après mon premier appel, m'inquiétant de la lenteur de leur intervention, on m'a répondu: "Oh mais c'est que c'est loin V... !"
Ah ben oui, c'est loin... du centre de la grande ville.

Et aujourd'hui, rebelotte.
Un pauvre gars circulant en scooter s'est fait télescoper par un bus à 10 mètres de moi. Malgré la faible vitesse des deux véhicules, la personne a littéralement volé à travers la chaussée, et s'est immobilisé à mes pieds. Choquée, je me suis précipitée sur lui en hurlant autour de moi: "Appelez le 144! Appelez le 144!".
Le chauffeur du bus a utilisé sa radio pour appeler les secours.
Assez rapidement, des automobilistes m'ont prêté main forte, surtout un médecin et un pompier volontaire. Je n'ai eu donc qu'à tenir compagnie au blessé et lui parler pour le tenir bien éveillé. Par chance, ses blessures semblaient peu graves, mais évidemment, nous l'avons tenu immobilisé au sol, à même le bitume, en plein soleil, en attendant l'ambulance et la police, encore...
et encore...
et encore...

durant 30 minutes!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!


Le gars n'en pouvait plus!
A l'arrivée des secours, je me suis permis de leur faire remarquer que nous les avions attendus longtemps.
"Oh mais c'est que c'est loin V... !"


Une voiture de police est arrivée encore plus tard:
"Oh mais c'est que c'est loin V... !"


Ah oui... c'est loin V...
C'est vrai qu'une petite ville de près de 13'000 habitants, c'est la campagne, la banlieue de la grande ville. Donc inutile de disposer de secours pouvant intervenir rapidement. Inutile de disposer d'une brigade de police pouvant intervenir en moins de 30mn.
Je suis gravement en colère, là!


Donc je vous préviens, si vous vivez en campagne genevoise (parce qu'il faut bien dénoncer un peu, non?), essayez de ne pas vous retrouvez gravement en danger... ou prévoyez de survivre 30mn au moins.



PS: Je vous rassure, notre pauvre blessé, bien que choqué et malgré le côté impressionnant de sa chute, ne semblait pas être gravement atteint. Il voulait même se relever, ce que nous lui avons évidemment interdit. Je prendrai des nouvelles dans quelques jours.


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Friday, July 11, 2008

Logique de la langue française selon Tintin

J'adore les petits mots d'enfants.
On se souvient du "chameaudère" de PetitSim, du "dé-monter" de Tintin (pour monter/descendre les escaliers), de la conjugaison made in Tintin ("je suistais" à la place de "j'étais").
Ces petites inventions nous rappellent que la langue française n'est pas toujours d'une logique exemplaire.


Alors en voilà d'autres:

Le sujet de prédilection de mes enfants en ce moment, ce sont les pirates. Chapeau de pirate, épée de pirate, drapeau de pirate, bateau de pirate... on n'entend que cela!
Et sur un bateau de pirates, il y a des canons.
- "Mais maman, comment ça marche un canon? à quoi ça sert? et ces grosses boules, là, qu'est-ce qu'on en fait?"
Donc voilà, j'ai expliqué qu'un canon servait à PROJETER des boulets sur une cible, sans trop entrer dans des détails que je ne maîtrise pas.

Le lendemain, Tintin reprend son jeu là où il l'avait laissé. Pirates, chapeau, épée, drapeau, bateau... et canon.
- "Maman, le canon a PROLANCÉ un boulet sur un autre bateau!"




Le même soir, Tintin toujours, feuillette l'imagier de l'alphabet.
A la lettre F, on peut voir tout un tas d'illustrations de mots commençant par la lettre F, parmi elles, une Fusée qui s'envole vers un astre stellaire quelconque, une planète quoi.
Avec son père, il déclame:
Fée
Fantôme
Fourmi
...
Fusée
Flanète



Tintin et PetitSim sont de grands fans de Scooby-doo... moi beaucoup moins, mais leur père a trouvé que ce programme était des plus sympa le samedi ou dimanche matin, pendant ma grasse matinée ;). Du coup, ils ont reçu un DVD: "Scooby-doo au pays des pyramides".
C'est bien d'apprendre l'histoire et la géographie avec Scooby... les enfants sont réceptifs.
A présent, ils savent que chez les Égyptiens, les morts vivent très longtemps (si si!), que tout peut s'écrouler sans que les pyramides bougent d'un pouce, que Scooby est la réincarnation d'un Dieu quelconque, et que la grande statue à tête d'humain et corps de lion est "le Sphinx déguisé" himself ;).
(pour votre culture, cette grande et belle statue, taillée dans un seul gigantesque bloc de roche se nomme "Le Sphinx de Gizeh" (prononcer "guizé")).


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Thursday, July 03, 2008

I "cat" the blues...

Salut la foule.
Aujourd'hui, ma grande copine MadameNi m'a cédé la plume.
Parce que j'ai le blues...

Voilà mon histoire.

I was born in 2001... d'une mère poilue et d'un père inconnu. J'ai grandi auprès de ma génitrice et notre large famille, j'ai gambadé dans les prés, la nourriture était bonne et abondante.
Très rapidement, MadameNi nous a ouvert sa porte et sa cuisine...
Grâce à elle, je suis devenu un grand jeune homme, rondelet en hiver, svelte au printemps.
Je me suis éloigné de ma mère et j'ai passé mon adolescence auprès de Yellow qui avait de la bouteille et m'a appris les ficelles de la vie.
Bon, Yellow m'a un peu laissé tomber il y a deux ans, occupant le canapé de MadameNi... il a su y faire, le bougre.
Moi, je suis resté fidèle au jardin et j'y ai rencontré l'amour en la "personne" de la petite Mâ. Bon, OK, je ne vous cache pas qu'elle est certainement ma tante ou ma cousine, mais nous n'avons que faire de la consanguinité puisque notre projet n'est pas de nous reproduire.

Alors avec Fanny et Bulle-Bulle, nous formons un fabuleux quatuor (pardon Yellow de ne plus te compter comme membre de notre clan à part entière)... et nous adorons chercher des noises à Léo... même si nous sommes tous de la même famille.

La vie s'écoulait tranquillement, au soleil, sur les chaises-longues en été, au chaud dans le foin durant l'hiver. Car oui, notre maison, notre port d'attache, restait tout de même la Ferme. Nous y sommes tous nés, ou presque. Il y avait bien 2 ou 3 pièces rapportées qui y avaient quelques privilèges, ce qui nous confèrait un certain anonymat, mais nous y étions cependant bien accueillis. Les souris abondaient dans le foin, la présence de congénères et de chiens nous assuraient de l'eau fraîche en permanence et quelques restes de pâtée les jours où MadameNi nous oubliait un peu.

Oui, la vie était plutôt belle.
Mais ça c'était jusqu'à jeudi dernier... jour funeste où un grand danger nous a tous fait fuir et nous camoufler durant de longues heures. Une grande activité nous a empêchés d'approcher notre point de chute durant plus de 2 jours. Heureusement, MadameNi a continué de remplir la gamelle de son jardin que nous visitons tous à de nombreuses reprises dans la journée.
C'est devenu notre quartier général et chacun notre tour, nous y avons apporté les informations glânées ça et là... et les nouvelles n'étaient pas bonnes. Notre maison est détruite, notre port d'attache n'est plus qu'une ruine.
Finies l'eau fraîche et les souris, fini le foin qui nous donnait une si bonne odeur. Tout n'est que cendre et carbone, nos poumons respirent une odeur âcre, nos pattes sont grises suite à notre visite des lieux.

Alors depuis ce drame, j'ai le blues. Nous avons tous le blues. Nous errons telles des âmes en peine, nous traînons notre déprime dans les jardins voisins...
MadameNi a bien constaté notre amaigrissement rapide et elle a doublé les quantités et la qualité des rations, mais la tristesse reste.
Tout chats que nous sommes, notre coeur est malade, notre insouciance s'est envolée... et je pense que nous traînerons longtemps notre nostalgie de ce bel endroit.


Le Petit,
Chat de Ferme véritable, sans abri, squatteur du jardin de MadameNi


Le Petit, au temps de l'insouciance



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Monday, June 30, 2008

Je suis crevée... mais j'ai une explication

Quand on a un petit bébé, il est logique d'attendre que le bébé en question dorme des nuits dignes de ce nom.
Avec un peu de chance, bébé commence à allonger ses périodes de sommeil au bout de quelques semaines et un jour, hop, vous pouvez enfin dormir 6 ou 7 heures d'affilée!!! Le luxe.

Et bien en toute logique, depuis 3 semaines que bébé saute la tétée de nuit (oh merci petit bébé, tu es génial), je suis largement plus fatiguée qu'auparavant... Que dis-je? je suis tout simplement lessivée, hors service...

Mais c'est tout à fait logique... d'une logique implacable même.

Tout d'abord, quand bébé saute la tétée de nuit, vous passez une partie de la nuit à veiller, somnoler, sursauter au moindre bruit en attendant "le" réveil de 3h48... qui n'arrive jamais. Ca dure quelques nuits.
Ajoutez à cela une période un peu agitée au niveau du job de GrandNi et vous avez à côté de vous un conjoint qui fait la crêpe pendant que vous ne dormez que d'un oeil en attendant l'appel de bébé... Là, les nuits ressemblent à tout sauf à des nuits réparatrices ;).

Ensuite, le temps passe et vous éloigne de plus en plus du jour magique de la naissance de bébé... donc l'euphorie du départ retombe un peu... beaucoup parfois, surtout quand la fatigue est intense. Le cocktail d'hormones qui vous filait la patate même avec 3h de sommeil, faut oublier... Donc quand vous êtes fatiguée, votre corps vous le rappelle!!! et je ne sais pas vous, mais perso, quand je suis fatiguée, ce n'est pas une nuit de 7 heures qui va me requinquer.

Et puis, il ne faudrait pas oublier que vous venez de passer 6 semaines (ce qui en soi est déjà vachement peu) de nuits hâchées, en plus des insomnies que vous vous êtes tapées en fin de grossesse, cela explique en partie les cernes et votre teint grisâtre...

Evidemment, il ne faudrait pas oublier que c'est le moment que choisissent les aînés pour traverser une période bien agitée/enrhumée/fiévreuse et évidemment peuplée de réveils nocturnes à gogo... (quand ce n'est pas l'un, c'est l'autre... selon le principe des vases communicants).


Et pour couronner le tout, ravie de retrouver un rythme à peu près normal, vous faites des folies, vous vous accordez de longues soirées... et vous vous retrouvez à blogger à presque minuit... ou même à regarder une série débile à la téloche jusqu'à minuit quarante.


J'ai donc testé pour vous, et je peux l'affirmer:
Un bébé qui (selon l'expression consacrée) fait ses nuits, c'est méga crevant ;).



PS: je tiens à présenter mes plus plates excuses à mes fidèles lectrices dont les bébés (plus ou moins grands, mais plus vieux que le mien) trouvent super fun de se réveiller (et donc réveiller leur maman par la même occasion) à des heures incongrues.



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Thursday, June 26, 2008

La campagne, parfois c'est hot... et triste aussi

En ce jeudi 26 juin (joyeux anniversaire belle-maman!), avant-dernier jour d'école pour mon Tintin, il brille un magnifique soleil.
Néanmoins, nous mangeons à la cuisine, j'ai rarement le réflexe "terrasse" quand je déjeune seule avec mes loulous.
Pour tout vous dire, mes enfants ont déjeuné seuls. Je me suis énervée contre eux pour une sombre histoire de bouteille de soda et je suis partie dans le séjour allaiter bébé en leur interdisant de bouger de table tant que leur assiette ne serait pas vide (oui je sais, c'est nul).
Bon, tout ça pour vous poser le tableau, mais le vif du sujet n'est pas là...

C'est quand bébé a eu terminé son repas que ça s'est corsé. Tintin est venu me rejoindre, tout était tranquille lorsqu'un "boum" bien sourd a retenti au dehors. C'est là que j'ai constaté que les chiens de la ferme aboyaient depuis un moment et que le "boum" avait réussi à les faire taire d'un seul coup.
Les aboiements reprennent néanmoins, ce "boum" m'intrigue un peu... et là j'entends quelqu'un lancer des appels inquiets:
"Il y a quelqu'un? Il y a quelqu'un???"

Intriguée, je sors dans le jardin, accompagné de Tintin.

Et là, un long hurlement est sorti de la gorge de mon petit garçon...
Moi je ne réussis qu'à crier "Oh mon dieu! Oh mon dieu!"

La ferme voisine est en flammes.



En y repensant, je reprends assez rapidement mes esprits finalement. Je me précipite sur le téléphone pour appeler les pompiers.
Les minutes à les attendre sont interminables.

Dans un premier temps, le feu se développe sur la façade opposée à la nôtre, donc tous les voisins sont sortis dans les jardins et assistent impuissants à ce désastre. Quelqu'un tente d'ouvrir la porte du local où sont enfermés les chiens. Mais c'est trop dangereux, il faut renoncer... d'ailleurs ils ont cessé d'aboyer.

Moi, je n'ose pas faire un pas dehors sans déclencher les hurlements des enfants terrés à l'intérieur. Finalement, je me cloître chez moi avec le grand fils des voisins, tout autant terrifié que moi.
La ferme n'est plus qu'un immense brasier, des flammes culminent à près de 30m, la chaleur est intense même derrière la vitre de la porte-fenêtre...

Et ces pompiers qui n'arrivent pas!!!! Cela nous paraît si long que je vais même jusqu'à les rappeler... Mon appel initial date d'à peine 10mn, mais le feu détruit tout si rapidement que cela nous semble durer une éternité.
Tintin ne comprends pas que nous restions inactifs. Il me crie que nous devons prendre le tuyau d'arrosage et partir éteindre le feu!!!

Finalement j'entends une sirène, même si c'est déjà bien trop tard, c'est un soulagement.

Là, tout va être pris en main par les hommes du feu.
3 ou 4 camions et une cinquantaine de pompiers plus tard, le feu est sous contrôle et quasiment éteint en moins d'une heure.
Évidemment, il ne restait pas grand chose à sauver. Une vieille ferme trop bien garnie de boiseries, de paille et de foin, c'est un merveilleux combustible.
Les hommes du feu s'étaient d'ailleurs concentrés sur la partie "habitation" dont une partie a été sauvée (mais noyée...).
Par chance, les locataires étaient en vacances.
Les victimes sont les animaux.
Le vent a soufflé du bon côté et a épargné nos habitations, seuls les arbres ont souffert dans les jardins.

Environ 1h après l'intervention des pompiers, j'ai dû répondre à deux inspecteurs de police qui avaient commencé leur enquête.
C'est le moment où tout le quartier a recommencé à s'agiter. Nous sommes sortis un peu pour constater l'ampleur des dégâts, admirer les camions de pompier, pleurer avec le fermier.
Les pompiers ont continué à déverser leurs trombes d'eau pendant encore bien 45mn quand enfin la voie s'est avérée suffisamment sécurisée.
Les hommes du feu ont ouvert la porte derrière laquelle avaient agonisé les animaux.


Et là, le miracle s'est produit.
Alors que tout le monde s'attendait à trouver des cadavres, les trois chiens sont sortis VIVANTS, sur leur quatre pattes et se sont réfugiés vers leur maître!!!
Ensuite, ce sont les lapins qui ont été trouvés trempés mais VIVANTS, il y avait même des bébés, et puis des poussins aussi.

Alors malgré les dégâts matériels et la tristesse d'avoir vu s'envoler en fumée cette belle bâtisse, trouver ces animaux presque sains et saufs nous a mis à tous du baume au coeur.
J'attends le retour des chats, mes petits protégés... il en manque encore deux.

Ce soir et certainement pour toute la nuit, les pompiers veillent et continuent d'arroser régulièrement les cendres encore fumantes. Tout le quartier est enveloppé de cette affreuse odeur de fumée mouillée, nous savons que nous ne nous n'en débarrasserons pas avant plusieurs jours. La vue depuis notre jardin est lamentable, nous avons perdu le plaisir de manger sur notre terrasse.

Les pompiers ont été adorables et ont parlé aux enfants, leur ont fait cracher leurs angoisses, la terreur vécue. Mais nous savons que cette journée nous hantera pendant longtemps, que la vision de cette grosse bâtisse calcinée nous rappellera encore et encore qu'à 30 mètre de nous, le feu, le maître, a tout détruit.
Saleté de vie parfois...


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Tuesday, June 10, 2008

Le piège

Ce matin, comme tous les mardis, j'ai fui ma maison. La raison? la présence de la femme de ménage.
Bon, ce matin, comme tous les mardis, j'étais à la bourre. PetitSim ne voulait pas rester à la garderie et j'ai finalement pu le quitter à 9h30, j'ai dû passer au bureau et j'ambitionnais de faire les courses pour terminer la matinée en beauté. J'ai fait les courses en 30mn (standing ovation pour cet exploit svp) avant de filer jusqu'à l'école de Tintin pour le récupérer à 11h30.

Il est 11h22 quand je me gare. Bébé profite de ce moment pour se réveiller et hurler sa faim... Oups, si je ne soulage pas son petit estomac dans l'instant, il devra attendre jusqu'à 12h00 (le temps de récupérer PetitSim).
Bon, Bébé, tu as 5mn pour te remplir la panse!

Mince, le siège avant de la voiture est encombré de courses, de ma veste, mon sac, etc.
Pas le temps de faire de la place, je vire le cosi et m'installe à l'arrière.
Bébé tète en 5mn chrono, il est 11h30.

Oups... il y a comme un problème. Au moment d'ouvrir la portière, c'est bloqué. Je verdis.
Eh oui, s'il existe la sécurité enfant, c'est pour s'en servir, non???
Et me voilà coincée à l'arrière de ma voiture, imaginant déjà les contorsions pour me glisser à l'avant et m'extirper de ce piège. A coup sûr, Tintin va sortir avant que j'aie fini de jouer les acrobates. Damned!!!


Mais oh! c'était oublier que la chance est avec moi... et que notre voiture est basique, sans option... et que les vitres arrières sont à ouverture manuelle!

Moi je dis, vive la bonne vieille manivelle!


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Thursday, June 05, 2008

70%

Juste après avoir confirmé la grossesse de notre petit 3ème, j'avais lu une statistique qui indiquait qu'après 2 garçons, un couple avait 70% de chances d'avoir un 3ème garçon (alors que ce n'est pas le cas pour la configuration "filles").
GrandNi s'est fait une raison, nous avions déjà deviné que notre bébé serait un garçon ;).

Mais ce que la statistique n'indiquait pas, c'est qu'à la suite de 2 bébés ayant eu des soucis gastro-intestinaux, il y avait certainement 70% de "chances" pour que notre 3ème bébé en ait également (même si pour l'instant ça paraît plus léger...).

Et aussi, qu'il y avait au moins 70% de chances pour que je sois toujours aussi manche avec mon écharpe de portage ;).


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Thursday, May 29, 2008

A true story

Allez, je poste, depuis le temps que je vous l'ai promis...
Nous allons bien, c'est juste que les journées sont courtes avec mes bambins...

Bonne (longue) lecture!


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GrandNi m'a dit un jour "Je sais que si tu veux un 3ème enfant, c'est pour accoucher en maison de naissance...".
Je ne peux pas lui donner complètement tort, mais fort heureusement, les motivations profondes étaient tout autres. Et à présent, chaque jour confirme mes impressions, j'ai enfin le sentiment d'avoir achevé ma démarche, d'avoir bouclé la boucle, d'avoir parcouru en entier le chemin initiatique qu'a été pour moi la maternité, mes 3 maternités. J'ai enfin le sentiment d'avoir une famille complète, ma famille, mes bébés, mes amours.

Oui, la maison de naissance faisait partie de ce cheminement. Grâce à mon amie La Montagnarde. Sans elle, je n'aurais peut-être jamais osé, jamais pensé pouvoir le faire.

Mon tout petit bébé m'a pourtant fait remettre plein de choses en question. Tout d'abord lorsqu'il restait en siège, malgré mes sollicitations. Il a bien fallu me rendre à l'évidence et regarder en face mes motivations, accepter que parfois, tout ne va pas comme on le désire... et surtout faire l'effort conscient de rendre à mon enfant SA naissance que je m'étais complètement appropriée.

Mais jusqu'au bout, le doute a été là. Avec une semaine de retard sur "l'horaire"prévu, le spectre d'un déclenchement se faisait plus menaçant. Après une séance d'acupuncture qui n'a rien donné, j'ai à nouveau dû faire un travail sur moi-même et lever mes derniers blocages.
Avais-je suffisamment confiance en ma sage-femme? M'étais-je laissée atteindre par les propos alarmistes du corps médical? Quels doutes étaient encore présents en moi???
Sans tout résoudre, j'ai accepté les doutes et les dernières peurs qui m'étreignaient parfois les tripes. J'avais convaincu mon bébé que ce que je tentais de lui offrir était le meilleur pour lui, je ne pouvais faire machine arrière, pour lui, pour moi, pour GrandNi également.

Alors voici les dernières heures de cette grande aventure:

Vendredi 25 avril, je retourne faire une séance d'acupuncture. Physiquement, je me sens toujours bien, j'ai l'impression de pouvoir continuer ainsi durant plusieurs semaines...
Suite à la séance d'acupuncture, rien de particulier ne se passe, sauf les contractions du soir, comme tous les jours depuis 5 jours.

Samedi 26 avril, Véro, ma sage-femme décide de forcer un peu le destin. Elle passe me voir vers 11h00 et comme mon col est favorable (ouvert à 2cm, souple, voici pour les termes technique), elle me fait un décollement des membranes. Oh, ce n'est pas agréable... je retrouve (déjà) les douleurs d'accouchement!
A partir de ce moment, je vais contracter et ça ne s'arrêtera plus.
Au début, la douleur est continue, diffuse, c'est surtout très désagréable plutôt que vraiment douloureux.
Dans l'après-midi, tout se met en place et se régule petit à petit.

A 17h00, je rappelle Véro, j'ai des contractions douloureuses et régulières depuis 1h. Elle revient m'examiner (qu'est-ce que c'est pratique d'habiter le même village!). Mon col a à peine bougé, mais elle décide d'aller se balader un peu dans mon quartier, il fait un temps magnifique une douceur de fin d'avril. A son retour, 1h plus tard, ma décision est prise, nous partons à la maison de naissance. Premier soulagement, la maison de naissance est libre et n'attend que nous!!!

Nous briefons notre voisin qui assure l'interim pour garder les enfants en attendant sa fille, notre baby-sitter officielle, qui ne devrait plus tarder.

18h30, nous partons de la maison après avoir bisouillé encore et encore nos enfants. Depuis le seuil de la maison ils nous adressent de chaleureux au-revoir... en passant devant la maison voisine, même topo, tout le monde est à la fenêtre et nous encourage... Quel enthousiasme, quelle émotion!

18h45, nous arrivons à la maison de naissance.
Il faut préciser que pour Véro, c'est une première. Elle qui pratique les accouchements à domicile depuis 10 ans va vivre avec nous son premier accouchement à la Grange Rouge.

Puisque tout semble se passer plutôt tranquillement pour moi, la SF de la maison de naissance commence par briefer Véro sur les lieux et tout le matériel. Ca me semble durer une éternité. Je commence à avoir des contractions bien douloureuses, au point de me mettre à 4 pattes à chacune d'elles et de ne plus supporter mon pantalon. Je me mets en survêtements et je commence à entrer dans ma bulle, même si mon homme tend à être un brin excité et bavard!

Quand enfin les deux sages-femmes ont terminé le tour du propriétaire, il est 20h00. Je me plains sérieusement et Véro décide alors de m'examiner à nouveau.
Argl... 3cm seulement. J'étais à 2cm le matin lors du décollement. Je ne suis pas contente, ça ne correspond pas à ce que je connais. Je souffre trop pour une si petite évolution... Je me fais la réflexion que si je ne suis qu'à 3cm, ça va durer des plombes et ça me contrarie.

Mais la contraction qui suit cet examen me tient un tout autre discours... je sais, je sens que tout se passe bien plus vite que ce que mon corps le laisse paraître. Ca fait vraiment mal, plus que tout ce que j'ai pu connaître jusqu'à ce jour. Mon accouchement de PetitSim n'était rien à côté.
Je reste couchée sur le côté car je me sens sans force et que c'est une position dans laquelle je peux me détendre et tenter d'appliquer les principes de l'hypnose. GrandNi pose ses mains sur mon dos, mes épaules, ça me fait un bien fou, mais je souffre énormément tout de même.
Je sais que ma position n'est pas idéale, mais je ne réussis pas à bouger d'un pouce...

J'avoue que je trouve tout cela déroutant. Moi qui ai accouché de PetitSim sans péri, couchée sur le dos, avec quasiment le sourire aux lèvres, je ne pige pas pourquoi c'est si difficile cette fois-ci. GrandNi tente de suivre mes besoins, il reste très présent, ça m'aide à tenir le coup, même si je me rends compte que chacune de ses interventions m'empêche d'être complètement concentrée sur ma douleur, de pouvoir l'accompagner comme il faut.

Vers 20h45, je sens que bébé est bien descendu. La douleur est continue, je la reconnais bien, cette douleur oppressante dans le bas ventre, je sais que tous mes organes se planquent pour laisser de la place à bébé...
Là j'ai besoin de vider ma vessie. Avec toutes les peines du monde, je me rends aux toilettes (je me souviens qu'au même stade à la naissance de PetitSim, on m'a interdit de me lever...). Ouf, la position verticale est hallucinamment plus agréable!!! Dire que je restais couchée, quelle tarte!

Aux toilettes, je suis terrassée par quelques belles contractions. GrandNi vient me soutenir, je pèse de tout mon poids sur ses bras (le pauvre en aura des courbatures) et plouf, la poche des eaux se rompt... tout arrive sur les baskets de GrandNi. Il est 20h50.

Depuis ce moment, je reste debout, je m'accroche au cou de mon homme, il est grand, fort, que ferais-je sans lui? Bon sang, ça tiraille dans tous les sens, bébé est pressé.
Et ça s'accélère autour de moi. Je suis à dilatation complète. La SF ne s'attendait pas à ce que ça se passe si vite, elle prépare tout dans l'urgence.

Dans le même temps, elle suit mon bébé... qui se met à beaucoup moins aimer tout cela. Ma position verticale rend le travail trop intense pour lui, son coeur ralentit.

Je dois donc l'aider en reprenant la position couchée sur le côté, et en respirant de l'oxygène. Je douille, c'est incroyable.
La seconde SF arrive quelques minutes plus tard et constate que bébé a retrouvé la grande forme, ouf.

Mais du coup, la position couchée est à nouveau complètement ingérable pour moi. Je commence à perdre les pédales et je le dis... je lâche aussi quelques jurons parce que franchement, je n'en ai plus rien à fiche de la bienséance ;).
Comme bébé va à nouveau super bien, Véro me propose de reprendre la position verticale et de m'asseoir sur un siège d'accouchement (ça ressemble à une cuvette de WC)... Moi je veux bien, mais je répète comme une désespérée qu'il faut m'aider (comme si on allait me laisser me lever seule, du genre "débrouille-toi ma grande").

Finalement, je me retrouve accrochée à une corde, soutenue par GrandNi et assise sur ce siège, au milieu de la pièce. Bébé supporte tout cela très bien à présent.
Et je la sens enfin, cette sensation indescriptible! ce besoin irrépressible de pousser!!!
En fait je pousse déjà, tout en moi n'est que poussée!

Je me sens alors d'une animalité déconcertante. Je n'ai plus rien d'humain, plus aucune pensée, rien que l'instinct qui parle.

Une contraction et je sens que bébé descend. La SF me dit que la tête commence à apparaître. Je me touche et je sens effectivement la tête de mon bébé, toute proche. Je me souviens n'avoir pas su où essuyer ma main ensuite ;).
Je profite d'une seconde de répit pour rappeler que bébé ne doit pas être aspiré (sauf nécessité évidemment) et que le cordon ne doit pas être clampé. Tout le monde sourit...

Une autre contraction et tout pousse encore en moi, je sens bébé qui appuie si fort...

Encore une contraction et là, je ne peux plus rien retenir. Je pousse, quasiment suspendue en l'air, GrandNi me soutient si fort!!! Je sens la tête qui sort, très vite... et dans la même poussée, les épaules et tout le corps de mon bébé.

Et là, c'est le grand ouf... Tout redevient tranquille, la douleur s'évapore instantanément... et surtout, surtout, on me pose mon bébé sur mes genoux.


La suite est un véritable rêve. Je réalise que la lumière est très douce, qu'après avoir fini de crier ma rage, ma hargne, ma douleur, j'ai laissé place à un silence feutré. Je tiens mon bébé qui s'ouvre à la vie, qui découvre notre monde et se met à gémir gentiment.
Tout le monde sait qu'il va bien, et pourtant il ne pleure pas, il ne hurle pas, il geint doucement. Je vois qu'il hume avec ses petites narines, qu'il écoute, qu'il regarde, tout cela dans une absolue tranquilité.
Il continue de pousser de tout petits gémissements en frottant son visage contre moi.
Tout le monde m'aide à bouger jusqu'au lit, je retire mes derniers vêtements pour prendre bébé tout contre ma peau. Il est toujours relié à moi par son cordon. Nous découvrons que c'est un petit garçon.


Ces quelques minutes sont comme un rêve pour moi. C'était le but premier de cet accouchement dans ce lieu et cette ambiance. Je voulais absolument permettre à mon enfant de naître dans la paix la plus absolue et j'ai eu l'impression à ce moment d'avoir réussi.

Ces petits gémissements en étaient la meilleure preuve. La transition a eu lieu en douceur, bébé avait été préservé. Merci la vie!


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Thursday, May 15, 2008

Je n'ai que cela à faire...

Pour celles et ceux qui n'étaient pas au courant, j'ai donc accouché en maison de naissance. Et j'ai choisi de rentrer aussitôt après l'accouchement.
En gros, Lutin 3ème est arrivé à 21h16 et vers 2h00 du matin, nous avons réveillé la baby-sitter qui a pu rentrer dormir dans son lit.
Le lendemain matin, c'est donc depuis mon canapé que j'ai appelé mes parents et mes soeurs pour leur annoncer la bonne nouvelle.

Mais très rapidement, nous avons découvert que nous avions négligé un détail: la gestion des visites!!!

Ben oui, parce quand on a frappé à la porte, vers 15h00, je ne m'attendais pas à tomber sur mes parents... Bébé n'avait même pas 24h, nous avions dormi quelque chose comme 3 heures dans la nuit, nous étions en famille, nous attendions la sage-femme.
Nous sommes restés polis et avons patiemment attendu qu'ils repartent... Ca a pris 2 ou 3h (j'ai eu la chance d'avoir ma consultation avec la sage-femme pendant ce temps). Heureusement pour eux, ils avaient amené un gâteau et du champagne pour enfants.
Ma soeur a fait un truc similaire le mercredi (arrivée à 15h00, départ à 18h30), et pourtant je lui avais demandé de ne pas rester trop longtemps, vu notre état de fatigue.
Mon autre soeur a fait pareil le dimanche suivant... mais après 1 semaine, on était déjà plus en forme.

Seuls mes beaux-parents ont eu la délicatesse de demander l'autorisation de venir, ils sont restés 1h30 environ.

Pour info, nos familles respectives habitent à environ 100km de notre foyer et quand ils se pointent chez nous, ce n'est pas pour donner un coup de main.

En gros, dans l'imaginaire collectif de ma famille une jeune accouchée qui est à la maison a forcément passé au moins 5 jours à la maternité, est complètement reposée et ne peut que se réjouir de faire la conversation durant tout un après-midi. Ou alors ils me prennent pour wonder woman... à choix.


Mais là où ça s'est corsé, c'est quand GrandNi s'est mis à déconner aussi.
Samedi dernier, alors que bébé fêtait ses 2 semaines, GrandNi a eu la bonne idée d'inviter des amis pour le goûter et a autoritairement lancé "vous restez manger ensuite".
Il m'a relaté d'un air amusé que nos amis avaient des scrupules à se faire inviter à dîner...
- "Mais mon chéri, moi aussi j'aurais des scrupules à me faire inviter à manger chez une famille ayant un nouveau-né de 2 semaines!!!"
- "Tu crois?... mais bon, finalement je n'ai que cela à faire"

... on croit rêver.


Il a répété l'histoire le lendemain avec la famille de sa soeur.

Je vous laisse imaginer mon état après un après-midi entier puis un début de soirée au milieu de 3 gamins déchaînés (mes 2 grands plus leur cousine). Ceci après déjà une soirée bien remplie la veille.


Et j'ai eu beau faire la leçon à mon chéri et lui demander de faire simple, ça ne l'a pas empêché de passer son après-midi dans la cuisine.

Ah mais c'est vrai qu'il n'avait que cela à faire!!! ;)


PS: rendons à César...
Il faut quand même reconnaître que tout le reste du temps, GrandNi a été exemplaire et a géré la maisonnée quasiment à 100% durant les deux semaines de ses vacances.




A suivre, le récit d'une naissance...


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Tuesday, May 06, 2008

Du pif et des hormones...

Tout d'abord, un immense merci pour vos félicitations et vos messages de bienvenue qui ont accueilli mon tout petit.
Il va bien, il pousse comme un champignon, on en boufferait de ce bébé!!!


Là, depuis 10 jours je constate que l'état de grâce qui accompagne la grossesse s'est bel et bien envolé. Effectivement, durant 9 mois, j'avais quelques airs de famille avec Jean-Baptiste Grenouille*.
Oh, je ne prétends pas avoir eu un grand nez de parfumeur, mais l'odorat de la femme enceinte est souvent super sensible, c'était mon cas (euh, surtout pour les mauvaises odeurs en fait). Mais surtout, surtout... je ne produisais pas d'odeur!
OK, mon chat n'est pas de cet avis, puisque ma grosse Téquila était carrément folle de moi pendant 9 mois. Mais à l'échelle de l'odorat humain, la grossesse m'a préservée.
Par contre, depuis 10 jours, je vide les stocks de déo du supermarché voisin.
Il faut dire que je suis à présent équipée d'un radiateur intégré, ce qui augmente sensiblement ma température.

Fini l'état de grâce. Je sue à nouveau, mes cheveux vont bientôt redevenir ce qu'ils étaient auparavant (ce qui signifie 1 shampoing tous les 2 jours), ma peau va soudainement vieillir...

Finalement, ces hormones en folie avaient bien du bon ;).



* Si vous ne connaissez pas Jean-Baptiste Grenouille, dépêchez-vous de lire "Le Parfum" de Süskind, mais évitez de regarder le film (ce soir sur Canal par exemple) qui, bien que très réussi, a manqué bien des subtilité du roman.

Thursday, May 01, 2008

L'annonce!!!

Désolée pour mes fidèles admiratrices qui attendent des nouvelles... j'ai un peu tardé.

ToutPetitNi est né samedi dernier!!!!!!!!!!!!!!!!!!!

Nous continuons la collection de zizis, c'est un petit garçon!

Petit bout d'homme de 3,3kg, petit minois d'amouuuuuuuuuuur!

Nous en sommes fous (les petits comme les grands).


Un peu plus tard, je vous raconterai mon accouchement express et notre retour à la maison dans la foulée.




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Thursday, April 24, 2008

Une histoire de bidon

L'avantage, quand on est bien fournie en attributs féminins (vous savez la paire du haut, qui nécessite un soutien particulier), c'est que ça avantage le profil.
En gros, ça donne l'impression que votre ventre est (relativement) plat (ou alors, j'ai effectivement le ventre plat en temps normal?). Oui, c'est une histoire de proportion, une illustration de la théorie de la relativité en somme...
Ceci fit que lorsque ma soeur décida de lâcher quelques tailles de bonnet en recourant à la chirurgie esthétique, elle constata avec horreur qu'elle avait DU VENTRE et qu'à présent, elle devait apprendre à le rentrer!!!

Bref. Tout cela pour dire que le bidon de MadameNi est trèèèès rond et que pour la 3ème fois de sa vie seulement, son bidon est plus prohéminent que sa poitrine!!!
Voilà, c'est tout ;).






PS: ce tout petit billet qui me permet de signaler à La Montagnarde que je suis encore et toujours gestante... donc pas d'histoire d'accouchement hypno à se mettre sous la dent pour ce soir ;).



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Tuesday, April 22, 2008

J'aime faire peur aux toubibs

La scène se passe aux consultations prénatales de la maternité de la grande ville.

Alexia est une jeune sage-femme adorable, mignonne et sympa.
C'est sa semaine aux consultations, la semaine prochaine, elle sera en salle d'accouchement.
Là, elle a appelé la gynécologue (en fait, l'interne en gynécologie) pour faire le topo d'une patiente venue en consultation "post-terme" comme ils disent dans leur jargon. 3 jours de retard, bébé ne s'est pas encore pointé.

Alexia: "- Voilà, nous avons une patiente en post-terme, à 40SA+3, c'est sa 1ère consultation."
L'interne: "- Comment ça, c'est sa 1ère consultation? A 40 semaines???????????????"
Alexia: "- Jusqu'à présent elle était suivie par une sage-femme."
L'interne: "- Et la SF ne l'a pas fait faire d'échographie????????"
Alexia: "- Ah mais oui oui, elle a eu un suivi de grossesse normal, c'est juste la 1ère fois qu'elle vient chez nous."

Silence... Alexia ne peut continuer son topo, l'interne l'a poussée et lit directement le dossier sur l'écran de l'ordinateur.

L'interne: "- AAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAH!!! et elle a une trombo-phlébite??? Mais c'est quoi ce délire?
Où est la patiente?"

"- Madame, vous avez une trombo-phlébite? vous êtes sûre que c'est superficiel? ce n'est pas une phlébite profonde? vous avez fait un ultra-son?????????????????"

La patiente: "- Ben, ma trombo-phlébite date d'il y a 3 semaines, j'ai vu un médecin, c'est guéri a présent, une crème a suffi ça devait donc être plutôt superficiel..."

La toubib repart lire le dossier.


"- AAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAH!!!! Mais vous avez un souffle au coeur?????????? De quand date votre dernière échographie cardiaque? Pourquoi n'est-elle pas dans votre dossier? Qui est votre cardiologue?"

La patiente répond, patiemment, sans stress... depuis le temps qu'on la fait suer avec son souffle cardiaque.

L'interne appelle le cardiologue (pas vu depuis 3 ans...) pour tenter d'obtenir une copie du rapport de la dernière échographie cardiaque.
Et écoute le coeur de la patiente... elle veut vérifier pas elle-même!!!
Evidemment, elle n'entend rien (la patiente rit sous cape, elle l'avait bien prévenue que son souffle était indétectable par simple auscultation au stétoscope).

La sage-femme, notre gentille Alexia, est restée silencieuse tout ce temps. Mais dans une tentative désespérée de reprendre le contrôle de la situation, elle lâche:
"- Le projet de madame est d'accoucher à la Grange Rouge."
"- LA QUOI??? C'est quoi ça???"
"- La Grange Rouge, c'est une maison de naissance"
"- Une QUOIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIII??????? Une maison de naissance????????????????"

Frisant l'apoplexie, l'interne s'adresse alors à la patiente:
"- Madame, êtes-vous bien consciente des risques que vous prenez???
Si votre enfant a besoin de soins particuliers, s'il a besoin d'être réanimé, ils ne sont pas équipés là-bas!!!
Et si vous faites une hémorragie??? Ils n'ont pas les médicaments là-bas!!! Pour un 3ème enfant, les risques d'hémorragie sont largement plus élevés!!! Êtes-vous bien consciente de cela????"

La patiente préfère répondre d'un sourire... Est-ce vraiment le moment de polémiquer???


L'interne poursuit la lecture du dossier, s'attaque au carnet de grossesse:

"- Mais??? vos sérologies datent de 2004??? Vous n'avez pas eu de nouvelle analyse pour le HIV et l'hépatite B???

La patiente: "- Euh... je n'ai pas eu de transfusion, j'ai totalement confiance en mon mari, ma gynécologue n'a pas dû juger utile de les refaire..."

L'interne: "- Mais c'est qu'ici, on les refait pour chaque grossesse, donc nous allons faire ces analyses aujourd'hui."

La patiente: "- Ce n'est pas un peu tard, là? je vais accoucher dans les prochains jours."
L'interne: "- Non non, il n'est jamais trop tard, il faudrait vraiment les faire... De toute manière, on va vous faire une prise de sang, là."
La patiente: "- Euh???? Pourquoi une prise de sang????"
L'interne: "- Pour déterminer votre groupe sanguin."
La patiente: "- Il est indiqué dans le carnet de grossesse."
L'interne: "- Ah mais ici, nous avons besoin de deux résultats croisés, nous ne pouvons faire confiance à ce qui est indiqué dans votre carnet de grossesse.
Donc nous allons vous faire une prise de sang et tant qu'on y est, nous allons refaire les sérologies manquantes ainsi que l'hémoglobine, qui date d'il y a 10 jours seulement, mais il vaut mieux être prudent..."
(Après cela, on se demande pourquoi les coûts de la santé explosent...)


Si elle avait pu me faire une injection de trouille par intra-veineuse, elle l'aurait fait cette andouille.



A part ça, je ne te remercie pas, chère interne en gynécologie (qui semblait elle-même enceinte) d'avoir soigneusement évité de me signaler que mon bébé était en pleine forme, que tous les examens nous concernant étaient parfaits aujourd'hui.

Alors merci adorable Alexia qui a trouvé notre projet super et m'a bien encouragée.


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Monday, April 21, 2008

Ca sent la fin...

Oui oui oui, je suis toujours là.
Bébé a décidé de se faire attendre un peu. Quand même, il aurait pu arriver ce week end, il faisait beau!!! Là il fait juste un temps de m...


En attendant, il y a dans l'air plein de signes annonciateurs de la fin de ma grossesse:

- mes collants de contention sont usés, percés de partout... Ils ressemblent presque aux doudoux des enfants de Shalima. Et en prime, ils commencent à devenir trèèès petits (forcément, avec 10kg de plus!).

- j'ai pété l'ourlet de mon dernier pantalon sortable... et je n'ai aucun courage pour le refaire.

- je n'ai plus qu'un pantalon sortable. Un autre, un jeans, me fait mal quand j'ai des contractions (oui j'ai des contractions... totalement inutiles pour l'instant). Sinon j'en ai encore un autre potable, mais pas tout à fait confortable (il tombe avec mes collants)...

- je lessive tous les 5 jours et je remets les vêtements fraîchement lavés jusqu'au prochain cycle de lavage... eh oui, les hauts aussi atteignent leurs limites... de même que les sous-vêtements ;).

- mon gros chat n'a plus de voix à force de s'égosiller à mon passage, ni de poils à force de se frotter à moi (vive les hormones).

- s'il se mettait à faire trop beau, je serais bien embêtée, car je n'ai aucune envie de porter autre chose que mes bottes qui cachent mes affreux collants (et me dispensent de refaire mon ourlet).

- c'est la pleine lune (ah non, c'était la nuit dernière en fait). C'est un comble, avoir une date de terme qui tombe pile poil sur la pleine lune et ne pas accoucher!!!

- tout est PRÊT pour accueillir bébé!!!!!!!!!!!!!!!!!!! (je suis à la limite d'angoisser d'avoir oublié qqchose d'essentiel du coup)



Bref, si tout cela ne sont pas des signes d'accouchement imminent, alors je n'y connais rien ;).


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Tuesday, April 15, 2008

Ma petite frayeur du lundi

Petit Sim était un peu malade depuis ce week end. Il toussotait et se plaignait de la gorge.
Mais hier matin, tout semblait aller pour le mieux, donc sans aucun scrupule, je le dépose chez sa nounou.

A 13h20, la nounou m'appelle.
"- Euh... PetitSim a un problème, il tousse beaucoup, se plaint de la gorge, il a un oeil gonflé... et DES TACHES ROUGES SUR LE CRANE ET LES JOUES."

Oh, pas bon du tout tout cela...

Je l'entends tousser comme un dératé dans l'appareil.
Je donne mon accord pour lui administrer un peu de sirop antitussif et demande à la nounou de vérifier sa température. Ah, il n'a pas de fièvre, tant mieux.

La pédiatre ne répond au téléphone qu'à partir de 14h00, je décide donc de ne pas bouger en attendant 14h00 et je demande à la nounou de garder PetitSim au calme.

Entre temps, je me jette sur internet-mon-ami et je scrute les sites médicaux. J'ai d'abord pensé à la scarlatine, mais les symptômes ne sont pas les bons... Non, petitSim a plutôt les symptômes de......... la rougeole.


Mes enfants ne sont pas vaccinés contre la rougeole.
Il y a une épidémie en Suisse actuellement.



Je m'imaginais déjà à la maison, avec mon tout petit bébé et mes deux garçons atteints de la rougeole... C'était fun et très rassurant.
Bon OK, je ne les ai pas fait vacciner, j'assume... mais pour le bébé, ça commençait à me faire stresser.
Sans compter que partir accoucher en laissant deux petits malades chouineurs à la maison, et bien il y a mieux!!!


14h00, enfin. Le cabinet de la pédiatre met du temps à déconnecter son répondeur... et finalement, aucune possibilité d'obtenir un rendez-vous pour le jour-même. De toute manière, si le diagnostic est confirmé, rien ne sert de se précipiter... un rdv pour le lendemain est suffisant.

Je rappelle la nounou pour prendre des nouvelles... et là:
"- Ah ben, finalement ça va mieux... les taches rouges sont en train de disparaître..."


Au final, j'ai récupéré un PetitSim en quasi pleine forme. La nuit a été difficile car il tousse et son nez coule abondamment, mais apparemment, il a juste un bon gros rhume.
Que lui est-il arrivé? une rougeole éclair? une allergie? un coup de chaud? Je crois que ça restera un mystère.



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Monday, April 14, 2008

J'envisage une reconversion...

J'aurais dû devenir médecin.
OK, les études sont longues et difficiles,
OK, les gardes sont épuisantes, les pauvres internes sont exploités,
OK, ils ont sur leurs épaules une lourde responsabilité,

Mais franchement, quand le médecin est installé et exerce dans son propre cabinet, c'est royal.

Attention, je parle pour la Suisse.

Une consultation chez la pédiatre de mes enfants coûte au bas mot 50 euros, pour peu que ça soit une banale consultation. Ajoutez un vaccin, un geste un peu différent, ou une consultation "spéciale 4 ans" et vous montez rapidement à 100 voire 120 euros.

La toute grande majorité des médecins emploient du personnel, souvent une assistante qui effectue des gestes techniques (prises de sang, tension, ...) et des travaux de laboratoire.
C'est d'ailleurs très pratique pour le patient qui n'a pas à se rendre dans un laboratoire d'analyse. Mais c'est aussi parce que les factures de laboratoire rapportent et rapportent bien (ce n'est pas inventé).

La clientèle est assurée. La plupart des médecins en Suisse ont un agenda hypra rempli.
Je me souviens que lorsque nous sommes rentrés de Martinique, avec GrandNi tremblant de fièvre car malade de la dengue, le toubib "spécialiste des maladies tropicales" de notre ville n'a pas pu (voulu) le recevoir en consultation, le 1er rendez-vous étant proposé pour trois semaines plus tard. Mince, il ne devait pourtant pas en voir tous les jours, des malades de la dengue!!!

Bref, vous le comprendrez, les médecins suisses ne sont en général pas à plaindre.


Et le médecin suisse peut s'offrir le luxe de refuser les visites à domicile.
C'est ainsi que je me suis retrouvée à contacter plus de 10 pédiatres de ma région pour trouver (enfin!) la perle rare qui acceptera de se déplacer à la maison pour faire la 1ère visite de mon nouveau-né à mon retour de la maison de naissance.

J'ai presque failli m'énerver!

Wednesday, April 09, 2008

The List (bis)

Le 20 février dernier, alors que j'étais presque à 32 semaines d'aménorrhée (en Suisse, la durée théorique d'une grossesse est de 40 semaines), j'avais commencé à angoisser un peu pour TOUTES LES CHOSES QUE JE DEVAIS PREPARER ENCORE avant la naissance de bébé, c'était ici.
Presque 7 semaines ont passé, voyons un peu où nous en sommes:


- Acheter une nouvelle voiture.

C'est fait!!! OK, GrandNi a plutôt assuré sur ce coup-là (faut croire que son karma n'est pas si mauvais ;))

- Trouver un prénom pour bébé.
Fille: OK
Garçon: OK (plus ou moins...)

- Réparer la poussette.
Poussette nettoyée, en attente de changement de chambre à air de la roue arrière-gauche... mais ça, on ne va pas s'en servir illico, j'autorise donc GrandNi à prendre un peu de retard.

- Commander sur le net une belle écharpe de portage.
Merci Shalima!!!!

- Lire les livres que j'ai enfin reçus.
OK pour le magnifique et passionnant livre d'Isabelle Brabant (Vivre sa grossesse et son accouchement : Une naissance heureuse)
OK pour le Claude-Suzanne Didierjean-Jouveau (Pour une naissance à visage humain).

- Préparer le berceau.
OK!!! tout est lavé, repassé (du coup, je suis presque réconciliée avec mon fer à repasser)

- Préparer le landeau et la coque.
OK! (faudra juste penser à prendre la coque avec nous quand nous partirons accoucher...)

- Préparer les vêtements premier âge.
OK! tout est lavé, mais je n'ai rien repassé, faudrait pas exagérer non plus!

- Ecrire mon projet de naissance
Euh... promis, je m'y mets ce soir.

- Préparer les affaires de bébé pour le jour J.
OK!

- Préparer mes affaires pour le jour J,
Euh... ce soir... ou demain soir???

- Organiser la garde des enfants pour le jour J
OK!

- Acheter quelques fournitures pour démarrer
OK!


Bon, quelques petits trucs se sont ajoutés entre temps, comme faire la liste des choses à emporter au moment de partir et prévoir un faire-part...
Mais globalement, je suis assez contente et surtout, si je suis scrupuleusement la liste d'Amandine, le plus important:

- la garde des enfants
- une écharpe
- deux bodys et un pyj pour le bébé
- mes seins ;)

là je suis fin prête!!!


Euh, pourquoi en écrivant ce billet, je me sens trembler comme une feuille???

Monday, April 07, 2008

Regardez comme elle est belle!

Ho, rassurez-vous, je n'ai pas mis au monde une poussinette, comme ça sans prévenir.
Non non, bébé est encore bien au chaud, c'est juste que nous peaufinons les derniers détails.

Et parmi ces détails, pas très détail en fait, il y avait la fameuse grosse voiture... que nous avons reçue vendredi:



Comme tout mâle qui se respecte, GrandNi n'en peut plus de fierté et d'admiration.
D'ailleurs, il a décrété que tant que nous n'avions que 2 enfants, je pouvais bien rouler en Polo, surtout qu'avec mon gros bidon, je n'étais pas à l'abri d'une fausse manoeuvre (ha ha ha!).

A vrai dire, il avait trop envie d'aller frimer sur le parking de son job et dès ce matin il est parti fièrement avec sa GROOOSSE voiture.

Mais, pas à un paradoxe près, il a laissé hier trois destruktors (nos deux garçons excités plus leur cousine non moins terrible) jouer dans notre voiture flambant neuve. Une fenêtre est restée ouverte, il a plu dans la voiture, il a gelé durant la nuit, la vitre est restée bloquée en position ouverte, GrandNi s'est gelé sur 50km.

Franchement, avec le karma qu'il a (il n'en est pas à son coup d'essai), je ne suis pas sûre que le laisser profiter de sa voiture soit une idée particulièrement lumineuse.



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Friday, April 04, 2008

Petite visite d'une administration

Mercredi, j'ai fait une démarche héroïque:
J'ai fait changer mon permis de conduire et le permis de circulation de ma voiture (la carte grise chez nous. Chez vous aussi?).

J'avais plus de 2 ans de retard, puisque j'ai épousaillé GrandNi en petite pompe il y a plus de 2 ans déjà. Mais mon permis de conduire n'avait pas été refait, il n'y figurait donc que mon petit nom à moi... alors qu'en réalité et officiellement, je porte maintenant mon nom PLUS celui de mon mari, sans même un trait d'union.
Et là, avec un changement de voiture en perspective, ça commençait à mettre le souk... car la voiture sera à mon nom, remplacera ma Golf adorée et personne ne s'y retrouvait.

Donc j'ai emmené ma progéniture au complet au "Service des automobiles": l'administration qui s'occupe des permis de conduire, des immatriculations, des contrôles obligatoires des véhicules, etc...
C'est une belle administration, une vraie, avec des files d'attente et des personnes qui ne sourient pas.

J'avais prévu de la munition: biscuits et bonbons pour mes deux lascars.
Par chance, l'espace est grand, il y a beaucoup de chaises, une cour intérieur avec une grande statue de cheval stylisé.
Par contre, vous ne prenez pas un numéro et vous ne vous asseyez pas en attendant que l'on vous appelle, ça serait trop facile. Non non, vous vous placez au bout d'une file de 3 à 35 personnes (en fonction de votre karma du jour), vous vous tenez bien droit, vous regardez le bout de vos chaussures, vous vous abstenez bien sûr de sourire et de sympathiser avec votre prédécesseur et vous patientez, debout.
Et inutile de préciser qu'il n'y a pas de file "prioritaire" pour les personnes dans mon état (ou même plus grave d'ailleurs).

Malgré tout, j'ai tenté un petit plus. J'ai bien dégagé mon ventre de 8,5 mois, je me suis tenue la hanche et j'ai attendu, attendu...
Constatation: personne ni au guichet, ni dans la file, n'a proposé de me céder sa place, personne.


Le plus hilarant a été lorsque PetitSim, alors qu'il n'y avait plus qu'une personne devant moi, a déclaré haut et fort:
"- Ai besoin de faire PIPI !!!!!!!!!!!!!!!!"

Ah ben... j'ai un peu perdu ma place dans la file. Le temps de trouver les toilettes, de soulager tout le monde, de revenir... et plus personne dans la file ne voulait se souvenir de moi... sauf, sauf... un grand-père à canne blanche qui m'a entendue négocier et m'a fait passer devant lui (il m'avait entendue auparavant parler avec mes enfants). Merci papy, t'étais trop sympa toi!!!


J'ai dû recommencer l'opération au guichet des "permis de circulation". Là, la file était encore moins sympa, plus longue, mais plus rapide.
J'ai sorti les bonbons pour mes loulous qui sont donc restés sagement assis pendant que leur mère se marrait tout bas de voir ces faces de rats des villes qui luttaient pour leur place dans la file et évitaient soigneusement la confrontation des regards (et surtout la confrontation avec la vue de mon gros bidon).
Et paf, ça n'a pas loupé. J'étais première de file lorsque j'ai été appelée au micro pour aller retirer et payer mon permis de conduire à un autre guichet.
Mince, que choisir?
J'ai abandonné ma place 30sec pour avertir la caissière que j'irais la voir dès que possible et je suis retournée patienter "derrière la ligne jaune". Le gars qui pensait avoir gagné une place ne m'a pas décroché un regard, ni un sourire, même en retour du mien (pourtant, quoi de plus irrésistible que le sourire d'une future maman, hein???).

Finalement, quand ce fut mon tour, PetitSim est venu me rejoindre et a décroché un magnifique "Salut putain" à l'employée... On s'étonnera ensuite qu'elle n'ait pas daigné accorder la moindre attention à mes excuses empressées mille fois répétées...

Bon, finalement, devant tant de dédain, je décidai de garder ma mortification pour une autre occasion, je rajustai mon écharpe et ma mise en plis et quittai cette accueillante administration, armée des mes deux zouaves, la tête haute, le ventre pointu, presque hilare de laisser là toutes les mauvaises ondes de l'endroit, même pas traumatisée par l'expérience.


A ne pas renouveler trop souvent quand même... et seulement un jour de beau temps et bien reposée ;).


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Thursday, April 03, 2008

L'entretien avec la maîtresse...

Bon, je vais faire bref, ou tenter ;).

Ce qui devait être un petit entretien pour faire le point sur Tintin et l'école a été transformé en intense séance de réflexion au sujet du problème de séparation de mon loulou... Puisque depuis mardi, rien ne va plus... à nouveau.

Bon, une enseignante, la bonne cinquantaine, n'ayant elle-même pas eu d'enfant, c'est quand même plein d'a priori (elle pense que d'une certaine manière, Tintin joue avec moi).

Intellectuellement parlant, elle trouve Tintin bien éveillé, comprenant rapidement, pas en retard quoi. Par contre, comme on le savait déjà, il est lent à la réalisation des travaux et quand il ne veut pas, il ne veut pas.
Jusque là, rien de neuf.
Pour rester dans le positif, il est maintenant plus indépendant, gère mieux ses affaires, sait s'occuper de lui-même.
Et à part le moment de la séparation, tout se passe plutôt bien à l'école.

Par contre, affectivement parlant, elle le trouve immature. Il interagit peu avec ses camarades, ne s'intègre pas vraiment au groupe, recherche le contact unique avec la maîtresse... en plus des séparations difficiles.

Alors peut-être une piste? comment l'aider à grandir??? aucune idée.

Là où je ne partage pas son avis, c'est que je ne pense pas que Tintin "joue" avec moi. Il vit une situation insupportable pour lui (le passage de la famille à l'école) et tente tout pour rester avec moi, c'est mon explication à moi. Alors forcément, il élabore des stratégies... logique, non?

Et plus tristement, elle considère qu'elle-même ne doit pas avoir un rôle maternant, que ce n'est pas à elle de le consoler ni de le câliner. D'ailleurs, l'autre jour, elle lui a proposé d'aller vivre sa tristesse seul dans leur petite bibliothèque... pauvre chou.
Là, j'ai bien défendu mon petiot... Tintin la considère comme quelqu'un de maternant, il a besoin qu'elle le console, hé!!!

Voilà... 45mn à énumérer, ressasser, décrire, relater... sans vraiment avancer.
Un petit message détourné pour me proposer de parler de cela avec la pédiatre (pas vue depuis un an) ou un psy... éventuellement.
Moi j'ai préféré proposer d'attendre que Bébé3 pointe son nez, que GrandNi soit en vacances et que moi, je ne travaille plus.

Wait and see (and love surtout!!!)



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Révision et conditionnement

Vous savez sur quel sujet je suis en train de travailler, là?
Sur la notion de "réservoir affectif"...

Car tout à l'heure, j'ai rendez-vous avec la maîtresse de Tintin et elle m'a bien précisé que Tintin lui parlait sans cesse de son réservoir affectif (j'en avais parlé un peu ici). Elle me demande de lui expliquer.

Alors je potasse, j'essaie de tourner la notion dans tous les sens pour bien lui expliquer... sans la vexer.
Parce que s'il y a bien une chose dont je suis sûre, c'est que le réservoir affectif de Tintin est sec, archi sec en ce qui concerne le carburant que l'enseignante aurait dû lui fournir.

Et depuis cette rentrée post-pascale, rien ne va plus.
Tintin invoque la fatigue (ben oui, satané passage à l'heure d'été)... mais tout de même.
Ce matin, il refusait de descendre même de la voiture et les larmes ont jailli à peine la maîtresse lui a adressé la parole.
Elle l'a emmené "de force", me laissant sans voix, sans jambes, des larmes pleins mes propres yeux... et évidemment remplie de la culpabilité de ne pas avoir su réagir, de ne pas avoir défendu ma progéniture becs et ongles.

Alors en plus de réviser la fameuse notion du réservoir affectif, je potasse également sur d'autres sujets, des solutions alternatives.
Pas facile pour une maman qui travaille d'envisager et d'organiser une déscolarisation. Et presque impossible pour nous d'opter pour la structure privée.
Donc finalement, Bébé3 "tombe" à pic..., il va nous permettre d'envisager un éloignement de cet environnement "hostile" (du moins pour la fin de l'année en cours) si la situation ne devait pas s'améliorer.
(mais évidemment, je ne peux m'empêcher de penser que l'arrivée prochaine de Bébé3 participe à la dégradation de l'enthousiasme de Tintin... encore une couche de culpabilité...)

En attendant, pour cet après-midi, j'espère avoir l'énergie et la ressource pour défendre les intérêts de Tintin et ne pas me laisser impressionner par le système... J'espère avoir la force d'assumer la maman-louve que je suis, que j'aimerais être plus souvent.


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Wednesday, April 02, 2008

Et mon jouet alors???

Et bien voilà, PetitSim a décidé de grandir, quelques semaines avant l'arrivée de celui/celle à qui il cèdera sa petite place de cadet.
Un mois après ses 3 ans, il a décidé de se passer de couches!!!

Oh merci PetitSim! J'ai cru que ce moment n'arriverait jamais. Et sans lui mettre de pression particulière, j'ai souvent pesté intérieurement contre ces couches puantes et ces fesses sales.
Et c'est évidemment quand je me suis résignée à devoir torcher bientôt deux enfants que le déclic s'est produit.

Oh, je vous rassure, tout ne s'est pas fait tout seul. Car à défaut de couches à souiller, PetitSim s'est plusieurs fois oublié (et sérieusement) dans ses petits slips... Mais ça n'arrivait qu'à la maison, comme de bien entendu.

Cette semaine-ci, aucun oubli, aucun "accident" comme on dit. 3 jours absolument parfaits.
Même que cet après-midi, j'ai réalisé au milieu de sa sieste que j'avais oublié de lui mettre une couche. Je m'attendais au pire, mais ça n'a pas empêché l'enfant d'écraser durant 2 heures et de se réveiller complètement sec!!!
Bon, avec un gros biberon d'eau dans le ventre, le réveil ressemblait à :
"AI BESOIN DE FAIRE PIPIIIIIIIIIIIIIIIIIIII !!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!" plutôt qu'au doux "Maman! Maman!" habituel.

Un peu plus tard, en se soulageant sur le pot, PetitSim m'expliquait qu'à présent, il ne faisait plus rien dans son slip, plus rien de rien!

Je lui expliquais combien j'étais fière de lui et que ça me rendait bien contente.
Sans perdre le nord, l'enfant a alors rétorqué:
"- Alors tu peux bien m'acheter un jouet!!!"


Dire que pendant des mois, je lui ai promis la très belle moto dont il rêve en échange de sa "propreté" et que ça ne semblait même pas atteindre sa délicate oreille (et encore moins ses délicats sphincters)!

Tuesday, April 01, 2008

Du bon timing de l'heure d'été

Vous savez ce qu'ils ont réussi à faire dans notre chère Helvétie cette année?
Et bien suivre le calendrier des fêtes chrétiennes pour fixer les vacances scolaires.
Ce qui a donné des vacances en février, à peine 5 semaines après la reprise de janvier, puis à nouveau 10 jours de vacances autour de Pâques, 4,5 semaines après la reprise de février.

Oui, c'est chouette pour les enfants et même pour les parents.
Mais ça sera beaucoup moins chouette de porter les enfants jusqu'à la fin du mois de juin. 13 semaines d'école avec juste le 1er mai et le lundi de Pentecôte comme petit répit.

Les enfants et les enseignants seront à ramasser à la petite cuiller.
Et encore, chez nous, il y aura "l'événement"! la naissance de bébé3 qui va changer les idées de tout le monde, mais ça ne durera pas tant que cela.

Mais là où l'organisation m'a le plus bluffé, c'est que le dernier week end de vacances a coïncidé avec le passage à l'heure d'été.
Rappelons le, le passage à l'heure d'été consiste à avancer son réveil, sa montre et sa pendule d'une heure.
A 8h00 du matin, il est 9h00. A 20h00, il est 21h00.

De mon côté, ce changement ne m'a jamais trop dérangée. J'aime bien l'idée des longues journées et du soleil qui s'attarde. Et jusqu'à l'an dernier, mes enfants s'y sont toujours adapté très rapidement.
Oui mais voilà, cette année, en plus de devoir gérer le décalage, il fallait reprendre le rythme de l'école!

Les derniers jours des vacances, les enfants commençaient à maîtriser la grasse matinée... jusque vers 8h00 (Yesssssssssssss!). Ce qui, avec le changement d'heure, amenait le tout à 9h00 (heure d'été)... sauf que pour aller à l'école, il faut se lever à 7h00 (heure d'été)... Paf, 2h confisquées comme ça d'un coup!
Et le soir, allez coucher un enfant à 20h00 alors que pour son horloge biologique, il n'est encore que 19h00.

Bref, à peine de retour de vacances, les enfants sont épuisés. Voilà qui promet de beaux moments pour les semaines à venir.

Thursday, March 27, 2008

Le dernier joujou du photographe

Oui, je sais, mon blog manque de photos. J'adore quand je me rends chez Shalima, il y a souvent, très souvent, une photo de son cru (et de qualité!) pour illustrer son article. Je trouve que ça rend le blog plus vivant, plus aéré, plus sympa à aborder. Du blog de qualité quoi!

Et chez moi alors? pourquoi n'y a-t-il pas de photo tous les 2 articles? hein?
J'ai le matériel, j'ai un homme féru de photographie, donc il devrait y avoir matière, non?
Bah, manque de temps ma bonne dame.
Je blogue souvent du travail, ou éventuellement durant la sieste de PetitSim, donc je fais au plus vite. Hors, pour publier une photo, il est plus sympa de la retoucher, lui mettre un joli cadre, etc... Et ça, je n'ai pas le temps de le faire.
De plus, nos photos (enfin, les photos de GrandNi) sont stockées sur l'ordi principal qui se trouve au sous-sol, alors que je surfe de mon portable, dans le séjour... Je n'ai pas toujours le réflexe (l'énergie) de descendre et d'allumer l'ordi. Et si je prends des photos moi-même, je dois descendre pour les rapatrier sur notre ordi principal (puisque évidemment, les câbles et tout le tintouin, c'est en bas que c'est branché).
Comme en prime, mon homme ne connaît pas l'existence de ce blog, ça ne facilite pas les choses.

Voilà, vous connaissez maintenant la raison de la "nudité" de mon espace.


Mais à la maison, c'est différent. GrandNi prend de belles photos et il est content de les montrer. Nous avons donc une imprimante permettant des tirages papier d'assez bonne qualité. Et une petite collection de cadres au mur, sur les étagères, etc...
Cependant, un cadre contenant une photo, c'est un peu figé. Il faudrait changer la photo régulièrement... mais quand le cadre est assorti à la photo, le sujet patiemment sélectionné, les cadres regroupés en thèmes... et bien on ne change pas l'assortiment tous les jours.
Et les albums... déjà qu'on a juste 5 ans de retard, il faudrait sélectionner, imprimer, coller, scrapper peut-être???

Alors que fait-on de toutes nos belles photos? des bouilles de nos enfants? des repas de famille? des chamois? des paysages soigneusement immortalisés par GrandNi?
Jusqu'à présent elles dormaient sur le disque dur de notre ordi (et moult sauvegardes, cela va de soi) et parfois, je parcourais un mois, une année de photos, quand la nostalgie me gagnait.

Ca c'était jusqu'à ce que GrandNi s'offre ça:




Mais qu'est-ce donc??? Un simple cadre à photo pas plus original que ça?

Oh que si que si! C'est un digicadre, un cadre à photos NUMERIQUE!!!

Hop hop, à l'aide d'un câble USB ou d'une carte mémoire quelconque, vous chargez vos photos sur le disque de cette bestiole, ou vous insérez la carte dans le lecteur prévu à cet effet, vous choisissez le mode "Diaporama", vous adaptez encore quelques paramètres (le mode aléatoire est sympa), et vous admirez!!!
Toutes les photos que vous aurez choisies de présenter vont défiler dans votre salon, sur votre piano (oui, nous avons un piano), en permanence!!!

Bon OK, un cadre à photos muni d'un câble d'alimentation, c'est moche. Ma belle-mère, adepte du naturel, de l'ancien, du patiné, en pleurerait. OK, les modèles proposés sont d'une banalité affligeante (parce que technique et esthétique ne sont pas compatibles peut-être?). J'imagine que pour les puristes, c'est comme de passer du 33 tours au CD.

Mais quel plaisir, au gré de vos déplacements dans la maison, d'avoir l'oeil attiré par l'une ou l'autre de ces images éphémères!
Vous vous surprenez à rester quelques minutes devant cet album animé.
Vous appréciez ce défilé durant vos insomnies.
Vos invités restent scotchés mieux que devant une télévision.

Personnellement, j'étais vraiment sceptique, pas très enthousiaste quoi... Mais aujourd'hui, je suis ravie. Je redécouvre tous les jours mes enfants, tout petits, puis plus grands. Des clichés oubliés, des scènes de vie effacées, des atmosphères ignorées. J'adore!!!!
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Tuesday, March 25, 2008

Encore un coup de l'homme aux mains d'or!

Non, je ne voulais pas parler de mon coiffeur (faut pas confondre avec "Edward aux mains d'argent")!
Je voulais juste à nouveau vous parler de l'ostéopathe.

Cet homme qui a sauvé Tintin d'un strabisme certain, PetitSim de soucis divers et variés, myself d'une éventuelle future surdité, il m'a encore une fois sauvé la vie!!!
Oui oui oui, sauvé la vie!
Parce que, quel que soit l'étonnement qu'a manifesté une copine, non je ne veux pas de césarienne!!! (sérieusement, l'épouse d'un copain m'a véridiquement demandé avec de grands yeux ronds: "Mais pourquoi tu ne veux pas de césarienne???").

Mais pourquoi penser à une césarienne au fait?
Tout simplement parce que bébé-dans-mon-bidon a eu la mauvaise idée de rester un peu trop longtemps assis sur son séant, ses fesses bien calées dans mon bassin, sa tête appuyée contre mon estomac. Oui, mon bébé se présentait en siège et ne semblait pas vouloir se déloger, malgré quelques positions adéquates de ma part et un peu d'acupuncture.

Et au jour d'aujourd'hui, quand une femme porte un bébé en siège, le spectre de la césarienne est plus que présent. Disons que l'accouchement par voie basse demande une certaine dose de motivation de la part de la maman, mais aussi de toute l'équipe de la maternité.


Bref, tout cela n'allait pas dans un bon sens... et c'est là qu'il est intervenu.

Tout en douceur, en suggestion, en respect du corps de chacun, Monsieur l'ostéopathe a donné de la place à ce petit être, lui a donné la possibilité et l'envie de se placer dans une position adéquate, de s'extraire du creux de mon bassin et d'y plonger tête la première.

Oh, je ne vous dis pas que je n'ai pas été quelque peu gênée d'abandonner ainsi mes rondeurs aux mains et même aux bras de cet homme (qui doit peser 15 kilos de moins que moi actuellement!). Il m'a enlacée, en tout bien tout honneur, pour saisir mon ventre trop tendu et lui permettre de se détendre et prendre l'ampleur qu'il lui fallait. Il a suggéré à mon bébé par une simple palpation, que la vie prendrait un sens différent après une petite galipette. Il a su lui parler, il a su me parler, il a convaincu tout le monde.

Il a suffi d'un séance, une seule! Bébé a compris le message et a viré de bord comme par enchantement.
Aujourd'hui, le spectre de la césarienne ou d'une naissance très surveillée a repris sa vraie place, pour le bien de tout le monde.

Que deviendrais-je sans mon ostéo???