C'est parti.
Somnambule?
- Non, ce n'est pas du somnambulisme, c'est en toute conscience que je suis capable de me réveiller à 4h du matin et de partir en pyjama courir le quartier à la recherche de mes chats.
C'est vrai que je me suis bien calmée depuis que j'ai des enfants et surtout depuis la mort de ma chatte vadrouilleuse, mais il m'arrive encore régulièrement d'inspecter la maison de fond en comble en pleine nuit pour trouver Téquila (planquée sous un lit évidemment) encore de sortie à l'heure de mon coucher (si je ne la trouve pas, j'ai une insomnie et je tends l'oreille pour ne pas manquer son retour par la chatière).
Orteillophobie?
- Je déteste les shoes qui montrent les orteils (même si je m'améliore avec l'âge).
Les sandales ouvertes à l'avant, les tongs, je ne supporte pas. Mes enfants ont toujours porté des sandales fermées à l'avant.
S'il faut vraiment passer par là, c'est en sandales à talons hauts (je ne sais pas pourquoi mais du coup, je trouve l'orteil plus élégant).
Et tout de même, je suis capable d'apprécier un joli pied dans une belle sandale, mais c'est rare.
Le pire cauchemard?
Hyperventilation...
- Pendant toutes mes études, j'ai eu besoin de respirer quelques minutes dans une chambre d'inhalation (une espèce de tube dans lequel on pulvérise normalement un médoc contre l'athsme) avant chaque examen.
J'ai failli planter ma 1ère année d'école d'ingénieur quand je me suis aperçue que j'avais oublié de "respirer" avant l'examen le plus important... énorme crise de panique.
Avec les années, j'avais instauré ce rituel pour tout événement stressant de ma vie (examens, entretiens, rdv dentiste, ...), puis je me suis calmée.
En fait, j'ai appris à inspirer profondément sans aide... tout simplement.
Mathématique!
- Dès que je dois faire une activité monotone et rythmique, je me mets à compter mentalement.
Je compte les haricots que je défais, les marches quand je monte les escaliers, le nombre de coups de râteau ou de balai.
J'ai toujours endormi mes enfants en les berçant par série de 60 bercements.
Quand j'allaitais et que je devais tirer mon lait, je faisais des séries de 200 pompages.
Ca me permet de garder le rythme pour toute activité monotone et parfois difficile.
Aquaphobie...
- Je ne supporte pas d'avoir le bout des manches mouillées.
Si par malheur je mouille le bout de ma manche, je deviens très nerveuse et hargneuse... (hystérique dirait GrandNi).
D'ailleurs, rien que d'y penser... grrrr!
Alors, grave ou pas grave?
Celles et ceux que ça inspire, lancez-vous (je pense à La Montagnarde, à Amandine entre 2 tétées, à Le Gabian pour faire revivre son blog, ... si ça vous chante)