Wednesday, March 28, 2007

Vacances à la neige, mode d'emploi!

Voilà, vous êtes décidée, vous allez vous lancer et partir une semaine à la neige. Dans une semaine, un an... certainement plutôt l'hiver prochain. Mais qu'importe, vous aurez bien besoin de quelques petits conseils, non?

Evidemment, partir en vacances, ce n'est pas bien sorcier. Pourquoi les vacances sur des cimes enneigées feraient-elles exception?
Ben non, pas de grande différence... donc OK certains des conseils qui suivent peuvent même être utiles pour vos prochaines vacances d'été!


Le basique, c'est d'avoir un petit lieu de séjour, un petit chalet suisse typique pouvant vous accueillir, votre famille, ainsi que les amis qui vous ont proposé de partager cette semaine au froid.

N'oubliez pas de bien chausser votre voiture, parce que même en mars, à 1600 mètres d'altitude, il neige assez régulièrement.
Chargez votre pauvre VW Golf de toutes les affaires pour 2 adultes et 2 enfants, habits d'hiver, lit pliant, bob et doudous (au retour vous êtes à coup sûr converti au monospace).



Et zou, taillez la route pour rejoindre votre lieu de villégiature.

Et c'est là que les conseils capitaux (parfois très politiquement incorrects) rassemblés ici vous seront utiles:


Conseil n°1- Evitez d'emmener avec vous votre cadet dont le sommeil est encore un peu fragile.
D'abord, ça évitera qu'il retapisse la voiture en étant malade dans les nombreux virages que vous ne manquerez pas de rencontrer sur votre route (surtout sur la fin du voyage).
Ensuite, tout le monde sait qu'un enfant ne dort pas bien quand il ne dort pas dans son lit... hélas.
Donc, laissez-le à sa grand-mère, sa tante, sa marraine, à choix...

Conseil n°2- Evitez de louer un vieux chalet de montagne. Un chalet tout en bois, ça craque, ça n'est pas insonorisé, c'est petit, tirer la chasse d'eau effraye tout le monde.
Préférez un petit appartement dans le très bel immeuble qui a complètement dénaturé la station... là-bas vous pourrez dormir!

Conseil n°3- Si vous n'avez pas suivi les conseils 1 et 2... vous êtes déjà mal barrés... Mais bon, tout n'est pas perdu si vous suivez scrupuleusement ce conseil-ci:
Ne partez pas en vacances avec une amie ayant l'ouïe de Super Jamie!!!
La nana qui se téléporte au chevet de sa fille avant même qu'elle ait eu le temps de terminer son premier râle... il faut éviter à tout prix!!!
Elle saura vous rapporter au matin le nombre de respirations à l'heure de vos enfants endormis, elle saura vous dire si vous avez fait du bruit en faisant votre pipi de 5h, et si par malheur vous avez tenté une étreinte avec votre chéri.
Donc la copine mutante... laissez-là plutôt à la maison ou dans l'appartement voisin.

Conseil n°4- Evitez aussi la copine insomniaque qui met 1h à s'endormir, mais aussi à se rendormir si elle a été réveillée durant la nuit.
La copine incapable de faire une sieste, même crevée fatiguée... parce que vous avez osé bouger le petit orteil.

Conseil n°5- Si votre copine mutante de l'ouïe et aussi insomniaque (conseils 3 et 4 réunis), renoncez à partir en vacances. Désolée, mais là vous êtes vraiment dans de sales draps.
Je ne vois qu'une solution: demandez à votre enfant de hurler durant une nuit entière, histoire que votre copine renonce.

Conseil n°6- Si vous n'avez pas pu éviter la copine mutante de l'ouïe et insomniaque, le petit fiston qui dort mal et le chalet qui craque bruyamment... désolée de vous annoncer qu'il va falloir vous armer d'une méga-tonne de patience et de diplomatie.
Il faudra aussi prévoir le pot de chambre pour éviter de devoir partir aux toilettes à 3h30, alors que ladite copine vient juste de se rendormir suite au réveil de 2h00 de votre cadet.

Conseil n°7- Si vous n'aimez pas les pots-de-chambre, évitez de boire exagérément durant la journée.
Ce qui dans un chalet de montagne surchauffé est une mission quasiment impossible... on s'y déssèche à vitesse grand V.

Conseil n°8- Evitez de partir avec un couple en crise... c'est presque aussi top que tous les points énumérés ci-dessus.

Conseil n°9- Vous n'avez pas pu éviter tous les pièges jusqu'ici cités? My god, la situation est presque désespérée...
Il faudra vous préparer à supporter les soupirs, les matins difficiles ("j'ai encore passé une nuit de mierda..."), la tronche longue de 2km...
Apprêtez-vous aussi à passer toutes vos soirées en tête à tête avec votre chéri, à chuchoter pour ne pas réveiller la copine qui s'est couchée à 21h15, à ne pas bouger le petit doigt...
Remarquez, vous pouvez faire des câlins, si vous êtes particulièrement silencieux, si le lit ne craque pas... si votre enfant ne se réveille pas (que de si... faut aimer le challenge ;))

Conseil n°10- Comme vous être particulièrement mal barrés, voici le conseil de la dernière chance: Priez pour qu'il fasse mauvais temps!!! à bout de patience, le couple d'amis (qui se demande s'il en est encore un... de couple, et d'amis) devrait remballer ses affaires en douce et vous annoncer qu'il quitte le chalet prématurément.

Conseil n°11- Si cette situation devait se produire... bah, ne culpabilisez pas, profitez à fond du chalet enfin à la taille de votre famille. Continuez à vous lever pour votre petiot, parce que lui, il n'a pas compris qu'il pouvait enfin se taire!


Conseil n°12- N'oubliez pas de profiter des avantages des vacances... tout de même:
Mettez vos enfants sur des lattes, admirez-les s'éclater dans la neige fraîche. Admirez leur sourire, leur frimousse éclatante.













Profitez du soleil, du bon air, videz-vous la tête.
Faites des batailles de boules de neige. Goûtez à la cuisine locale (mmmh, les portions de frites du restau des pistes... ha! ha! ha!).









Euh... quoi d'autre? je sèche...
Ah oui, profitez de la solitude retrouvée en fin de séjour, pour faire un max de câlins avec votre amoureux!!! non mais!
Restez confiants et persuadés que vos enfants sont merveilleux, malgré les doutes que d'autres ont tenté de vous filer ("ma fille est sage, ma fille est sage, ma fille est sage... elle"). Restez compréhensif(s) (oui, c'est difficile) face à l'agacement de la nana ayant difficilement cumulé 5h de sommeil en 4 jours et qui vous donne des leçons d'éducation.

Conseil n°13- Sachez oublier tout cela quand vous rentrerez, car à vrai dire, la copine est une amie très chouette... quand elle a son quota de sommeil.

Et méfiez-vous de la mafia locale...

Et des extra-terrestres...


Et des lapins...



ET BONNES VACANCES!!!

Sunday, March 25, 2007

I'm back!

Me revoilà après une semaine de vacances à la montagne.
J'étais tellement occupée à préparer mes petites affaires que je n'ai pas eu le temps de laisser un petit mot avant mon départ.

Je viendrai très vite vous raconter en détail cette expérience inoubliable, parce que même si nous sommes revenus ravis, la semaine était tout de même très rock'n roll!

Monday, March 12, 2007

Mes enfants me font délirer

Je continue sur le thème des mots d'enfants parce que mes loulous, avec leur imagination, leur complicité, me rendent complètement gaga.

La première scène se passe un peu avant l'heure du coucher. Juste un petit moment avant que les enfants ne se battent pour avoir l'exclusivité de "MAMAN". Eh oui, deux petits mecs, c'est demandeur... et au grand désespoir de leur père (qui n'est bon qu'à gérer les réveils nocturnes apparemment), mes enfants me veulent tous les deux pour leur coucher et repoussent leur géniteur. Donc nous gérons, je passe vers chacun, nous essayons d'alterner, au final ça se passe bien en général.
Mais Tintin préfère anticiper, organiser, planifier, et il ne perd pas le nord:

Tintin s'adressant à son frère:
- "PetitSim, tu aimes ton papa?"
PetitSim:
- "ii" (traduction: "oui")
Tintin, prudent:
- "Tu aimes beaucoup ton papa?"
PetitSim, même pas impatient:
- "ii"
Tintin, qui finit par dévoiler son jeu:
- "Alors je pense que tu peux aller te coucher avec ton papa, ce soir!"

Manipulateur, va!



La seconde scène implique PetitSim qui joue avec la grande et belle ferme en bois et tous les animaux de la basse-cour. Il tient son fidèle allié, le biberon d'eau, dans sa main:

GrandNi, découvrant que la ferme est trempée:
- "Mais PetitSim, qu'as-tu fait? pourquoi le toit de la ferme est-il mouillé?"
PetitSim, trop fier de faire la démonstration à son père, joignant le geste à la parole:
- "I pieu su' fe'm" (Il pleut sur la ferme!)

Le père est plié de rire et de fierté.
Mais à côté de la ferme, c'est mouillé aussi:
- "Et là parterre, c'est quoi toute cette eau?"

- "Pou' o-hon! O-hon p'end un bain!!!"

Ah ben oui, comment n'y avais-je pas pensé???








Je sais qu'à l'écrit, ça ne rend pas aussi bien, mais je vous assure qu'en direct live, ce sont des moments de pur bonheur.

Saturday, March 10, 2007

Dans ma vie

Ce matin, mon petit Tintin s'est levé, a tiré un fauteuil sous la fenêtre, l'a ouverte et a poussé le volet pour laisser entrer le soleil... tout seul, sans rien dire. Il était tout fier... et moi j'ai paniqué a posteriori.

Cet après-midi, au moment de le coucher pour la sieste, je tente de lui expliquer:

- "Ecoute petit Tintin, tu ne dois AB-SO-LU-MENT pas ouvrir la fenêtre. C'est très dangereux. Tu peux tomber et te faire très très mal. Je te demande de ne pas ouvrir la fenêtre.
S'il y a une chose dans ta vie que tu dois écouter, c'est celle-là, n'ouvre JAMAIS la fenêtre!"

Et Tintin, de sa belle petite voix:
- "Mais maman, dans MA vie, je peux ouvrir la fenêtre tout seul, faire à manger moi-même sans me brûler, et encore plein d'autres choses!"



Il me fait un coup de poésie, ce môme ou une crise d'indépendance?

Thursday, March 08, 2007

La campagne, ça vous gagne!

Au bout de mon jardin, la cour d'une ferme... en partie transformée en habitation "haut standing" comme ils aiment dire ici.
Une allée de marronniers plus que centenaires, des vergers, des poules en quasi liberté.
Voilà la vue de ma maison... côté campagne. Nous vivons à la limite de la petite ville, après nous, c'est zone agricole, fermes, chevaux... et quand même route et autoroute... la Suisse n'a pas tant de place que ça ;).


Vivre à la campagne, sérieusement c'est vraiment le grand luxe.
Partir à pied à la rencontre des renards et des sangliers.
Recevoir la visite de la voisine perchée sur son cheval.
Emmener les enfants à la ferme pour caresser les chevreaux tout juste nés, les lapins tout doux.
Trouver des oeufs de poule dans le jardin.
Parfois, c'est vraiment "le bonheur est dans le pré" (sans histoire sombre derrière tout cela ;)).

C'est une qualité de vie que je savoure.
Evidemment, le fait que mon petit garçon de 2 ans imite parfaitement le chat, le chien, le mouton, la vache, le cheval n'a certainement rien à voir avec le fait qu'il peut en côtoyer régulièrement... mais j'aime me dire qu'en petit citadin, il ne serait pas un imitateur si doué ;).

Je suis contente d'offrir cela à mes enfants.


Alors tant pis pour les inconvénients.
Tant pis si la voiture est obligatoire. Tant pis si le chasse-neige ne passe qu'à 11h00. Tant pis si parfois le silence hivernal pèse lourd et l'on souhaiterait avoir des voisins au-dessus, au-dessous, devant, derrière.
Tant pis si la 1ère boulangerie n'est pas au coin de la rue, si les supermarchés de la ville sont grands comme des supérettes.
Tant pis si les 4 écoles sont toutes distantes de plus d'1 km, tant pis si mes petit bouts ne pourront pas s'y rendre seuls avant plusieurs années.


En fait non... je mens. L'école la plus proche est à 500m, maximum. C'est une école internationale, privée... et je vous assure qu'il faut avoir un train de vie bien différent du mien pour avoir les moyens d'y inscrire ses enfants.
Et aux heures de début et fin de cours, il faut bien avouer que mon petit quartier tranquille n'a plus rien à voir avec la campagne. C'est cortège de gros 4x4, de voitures avec chauffeur, de sacs Vuitton et autres foulards Hermès.

Parce que chez moi, c'est la campagne "haut standing" ;).

Friday, March 02, 2007

Ca craint du boudin...

Je me regarde dans la glace et je suis horrifiée! Je suis dé-fi-gu-rée, ni plus ni moins. En plus de mes cheveux en bataille du saut du lit, des cernes dues à mon réveil un poil trop matinal, de mon teint blafard de fin d'hiver, y'a un truc en plus sur mon visage.
J'ai un magnifique coquard: une grosse bosse écarlate et un hématome sous l'oeil gauche, juste sur l'os qui forme l'orbite. Et ça fait un mal de chien. D'ailleurs, quand j'ai reçu le coup fatal qui a provoqué cette magnifique blessure de guerre, j'ai hurlé et les larmes ont jailli. Ca faisait bien longtemps que je n'avais pas eu aussi mal.

Les voisins que j'ai croisés ce matin n'ont rien demandé, mais j'ai bien vu dans leur regard que la prochaine fois, ils n'hésiteront pas à alerter un quelconque service pour femmes battues. A partir d'aujourd'hui, leur regard sur GrandNi va changer, les soupçons pèsent déjà.

Oh, pauvre GrandNi, je vous promets qu'il n'y est pour rien. Je ne suis pas victime de violence conjugale.

Non, ce matin, dans mon lit, encore à moitié endormie, je me suis faite attaquer par un RENARD!!! oui, vous avez bien lu, un RENARD.

Celui-ci même:



Et PetitSim, qui a servi de bras armé ne semble même pas éprouver de quelconque remords... il accuse l'animal... le traître!

Thursday, March 01, 2007

Evidence

J'ai pris conscience ce matin que je ne pouvais plus continuer ainsi. C'est une évidence.

Mais de quoi parle-t-elle?

Oh, rassurez-vous... je vous parle juste de ma garde-robe (et de mon poids accessoirement).

Quand un petit pull noir a été porté et lavé souvent, il a beau être de qualité, il a beau avoir été soigné... au bout de quelques années, il devient vieux, défraîchi, déformé, élimé, bon à n'être porté que sous un gros chandail ou pour traîner à la maison.
Et bien chez moi la situation est pire.
Parce que mes vêtements ne sont pas de qualité et qu'ils sont trèèèès vieux. Pour la plupart, je ne devrais même pas sortir de la maison avec eux sur le dos ou les fesses.

Ce matin, j'avais un rendez-vous professionnel, même pas important... et je n'avais rien à me mettre. Il me reste un seul pantalon qui ne soit pas un jean et lui-même présente des signes de vieillesse assez peu compatibles avec l'élégance.
Mes deux ou trois derniers pulls étaient au lavage, mes blouses, chemises, jaquettes sont trop petites ou mal coupées... ou à repasser (ça c'est un poste qui bug régulièrement chez moi).
Bref, j'ai presque retourné l'armoire pour finir par m'habiller comme un sac... heureusement, je porte des talons, ça aide à oublier les vêtements.

Donc l'évidence est là, il y a urgence. A force d'attendre d'avoir perdu les kilos qui me lestent de manière peu esthétique et bien je me retrouve à poil. Je ne vais pas pouvoir finir la saison sans m'approvisionner sérieusement et tenter de me reconstruire une garde-robe digne de ce nom.

Evidemment, ça me fiche les boules, parce qu'en 2 tailles de moins, j'ai presque de quoi tenir plusieurs années... mais j'ai trop tardé, la taille 36, ça ne sera pas encore pour cette été (ni d'ailleurs pour l'été prochain d'ailleurs... je ne me souviens pas avoir porté du 36 un jour, je dois avoir sauté au 40 directement...).


C'est une évidence, mais ce n'est que le début de l'enfer... car finalement, j'ai juste le choix entre m'habiller comme un sac ou perdre 10kg en 2 semaines ou finalement aller courir les boutiques et subir les humiliations que connaissent toutes les personnes qui n'ont pas une taille standard (à ce sujet, lire le blog génial de Caroline si vous ne le connaissez pas encore, Pensées de ronde, et en particulier ce billet: La Cabine)
Ca sera hard, de toute façon...