Sunday, December 17, 2006

La soirée aurait pu être courte!

I'm back. Cette semaine tropicale m'avait laissée en panne de blog... J'avais même plein de retard à lire mes bloggueuses préférées.
Non que mon petit malade m'ait pris beaucoup de mon temps... il dormait 20h sur 24h. Mais j'avais une boule, là, vous voyez? plus ou moins à la hauteur de l'estomac... et mes doigts, ainsi que mon cerveau semblaient tout noués...

N'empêche que jeudi soir, profitant d'une amélioration passagère, j'ai confié mes petiots aux bons soins de notre jeune voisine pour aller fêter Noël avec mon chéri, ses collègues et son patron. Au bas mot, 500 personnes, vous voyez l'intimité?
En 6 ans, c'est la première fois que je me suis laissée tenter par ce repas. Et c'est uniquement dû aux facéties des réponses automatiques de la messagerie électronique...
Eh oui, vous souvenez-vous que Grand Ni pensant nous avoir inscrits au Noël des Enfants avait en fait activé l'inscription au grand repas de Noël? Donc c'était jeudi soir.
C'était la seconde fois je crois cette année, que nous confiions nos enfants aux bons soins d'une baby-sitter, quel événement!!! c'est dire si j'avais envie de me faire belle, de sortir mes loulous de ma tête, de vraiment en profiter...

Déjà, c'était un peu mal barré à cause de la fièvre récalcitrante de Tintin, même si jeudi après-midi, il allait largement mieux (pour mieux rechuter ensuite, mais c'est une autre histoire). Et puis j'ai dû vite emmener tout mon petit monde au job pour aller signer des papiers qui ne pouvaient pas attendre, c'était un peu le stress. J'ai mis 3 plombes à trouver les vêtements potables dans lesquels je rentrais encore (mon projet était de m'acheter une tunique dans la semaine, mais la fièvre de Tintin... encore ;)). J'ai repassé mes vêtements en catastrophe, je me suis douchée en 3mn chrono.

La baby-sitter m'a trouvée en survêt, les cheveux dans une serviette éponge, Tintin réclamant un potage "aux petites lettres" (bon sang, il allait vraiment bien jeudi soir!), PetitSim accroché à ma jambe.
Pour me laisser le temps de me préparer et que les enfants ne s'agglutinent pas derrière la porte de la salle de bains, la baby-sitter décide d'embarquer les enfants chez elle (la maison d'à côté), avec sa petite-soeur ravie et ses parents (ravis aussi).

Ouf, je peux me préparer, m'habiller, me faire un peu belle, ne pas oublier mon beau collier, enfiler mes bottines qui me rendent grande et filer.
Hop, où sont mes clés?
Zut,
Flûte,
Ouille,
Ca craint,
M...
P...
Je suis désespérée.

Je cherche depuis 20mn. J'ai vérifié dans la voiture (il m'arrive de les laisser au contact...).
J'ai retourné le salon, la cuisine, les jouets des enfants, rien...

Grand Ni choisit de m'appeler à cet instant:
"L'apéritif commence dans 10mn, je pars du job à l'instant, je serai sur place bientôt... et toi, tu n'es pas encore partie?"
:(

Non, je ne suis pas encore partie, j'ai 45mn de route à faire... à condition de pouvoir partir... je n'ai même pas une autre clé de voiture (c'est Grand Ni qui l'a...).

Je recommence mes fouilles... encore 10mn.






Puis, idée de génie.
J'appelle la baby-sitter...


et 3sec plus tard, j'ai mes clés en mains...
Tintin les avait glissées dans la poche de son pantalon...

Si ce n'est pas du message, ça?





Je suis restée sourde à son appel désespéré. Je suis pas arrivée trop tard finalement, j'ai manqué les huîtres de l'apéritif, mais le repas était très bon... les animations désespéréement décalées, le discours du boss... sans commentaire, les vins excellents, même si je me suis évidemment complètement restreinte, voiture oblige. Grand Ni était content que je sois avec lui.
Et le lendemain matin, Tintin indiquait 40,5 degrés au compteur :(.

2 comments:

Anonymous said...

Ouille quelle soirée ! le coup des clés, c'est un truc à t'arracher les cheveux (j'y suis abonnée moi aussi !)

MadameNi said...

Une résolution pour la nouvelle année:
Respecter un emplacement pour les clés... toujours le même si possible ;) (et surtout hors d'atteinte des loulous)!!!
J'avoue que sur le coup j'ai failli craquer... de dépit.