Saturday, April 10, 2010

Pour ta santé...

Je ne sais pas chez vous, mais chez nous, l'histoire des cinq fruits et légumes par jour, c'est pure utopie.

Tintin, ça pourrait encore aller... les jours où je lui sers de la ratatouille, de la carotte râpée et du kiwi. Dans un sondage, on pourrait cocher la croix en face de "parfois";).

PetitSim, lui, respecte la prescription... sur la semaine... quand tout va bien (genre une semaine sur quatre). C'est le plus économique de tous, avec ses 3 pommes et ses 2 bananes hebdomadaires.

TiNiTree, encore petit, influençable, et finalement bien plus glouton que ses aînés, s'approche à peine du quota, surtout le jour des tomates (oui, j'achète des tomates quand ce n'est pas la saison...) et s'il est bien décidé.

Mais tant pis, je ne culpabilise même plus pas.

Tout d'abord, parce que chez la plupart de mes copines, c'est le même combat (à se demander si les instigateurs de cette fameuse campagnes des 5 fruits et légumes ont eux-mêmes des enfants).

Et puis, j'ai décidé accepté que mes enfants étaient de parfaits adeptes de la zermatisation. Si l'enfant ne mange pas ses épinards, c'est que son corps ne le lui demande pas et les bonnes choses de l'épinard, et bien l'enfant les trouvera ailleurs, quand son corps le lui demandera (on y croit, on y croit!).
J'ai décidé d'adhérer à la théorie qui dit que si les enfants ne sont pas friands de légumes, c'est parce qu'ils n'en tirent pas suffisamment d'énergie. Ca me parle!

D'ailleurs, les bonnes choses de l'épinard, parlons-en. Depuis les 1ères cuillerées de la diversification alimentaire de Tintin, je me suis demandée ce que les bébés tiraient vraiment des fruits et des légumes qu'ils consomment.
J'avais ce doute quand je pouvais admirer dans les couches de mon loulou : purée de carottes, purée de haricots, broccoli, tomates... le tout quasiment intact, ayant traversé ses intestins de bébé en moins de 6h... Franchement, pour moi, il y a un hic. Pas certain que tous ces légumes préparés avec amour profitent vraiment à l'organisme de nos bébés.

Et au final, j'ai choisi de me donner bonne conscience, un peu.
Laissez-moi vous raconter cette histoire:
Aux Etats-Unis, les cantines scolaires ont l'obligation de proposer 2 garnitures de légumes, à côté des protéines et des féculents. Un jour, le cuisinier d'une cantine, à cours d'inspiration a demandé à sa hiérarchie si le ketchup pouvait être considéré comme une garniture...
Affligeant, n'est-ce pas?... ou peut-être pas tant que ça.

Chez moi, le ketchup assure bien souvent l'une des fameuses portions quotidiennes de fruits et légumes. Horreur, enfer et damnation, c'est la honte, n'est-ce pas?
Mais au fait, savez-vous que le ketchup, c'est juste des tomates, du vinaigre, du sucre, du sel et des épices? Pas de colorant, pas d'arôme artificiel, pas de conservateur.
On le stigmatise à cause de ce que l'on nomme la malbouffe, du fast-food et de sa provenance d'outre-Atlantique, mais mes gamins n'ont pas d'a priori et lui laissent une belle place dans leur alimentation.
C'est mieux que rien, non?


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3 comments:

Shalima said...

Héhé je suis bien d'accord avec toi (on reconnait bien là la lectrice convaincue de msieur Zermati ;-) )

Maria said...

Tu as complètement raison! et le ketchup ici c'est un best avec les pâtes!

Sandrine said...

Il est bio au moins ton ketchup? ;-)